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Pourquoi parle-t-on de «soap opera» ?

Les acteurs des «Les Feux de l’amour», Melody Thomas Scott et Eric Braeden. [SONY PICTURES TELEVISION / TF1]

«Les Feux de l’amour», «Plus belle la vie»... Les «soap opera», ces feuilletons mélodramatiques aux nombreuses intrigues entremêlées, se traduisent littéralement par «opéra savon». 

 

Un nom curieux, qui a pourtant une origine précise. A leur création aux Etats-Unis dans les années 1930, ils étaient en effet sponsorisés par des fabricants de produits d’hygiène. Diffusées durant les après-midi de semaine, ces séries étaient conçues pour une audience féminine car à ces moments-là, les femmes au foyer vaquaient à leurs occupations ménagères tout en suivant les péripéties de ces feuilletons. 

Le «soap opera» le plus emblématique, Haine et passion, dont la diffusion a commencé en 1937 (à la radio) et s’est achevée en 2009 après plus de 15 000 épisodes, était ainsi soutenu par la multinationale Procter & Gamble (qui détient les shampoings Pantene, les couches Pampers ou les lessives Ariel). Le genre est arrivé en France beaucoup plus tard, en 1984, avec Santa Barbara.

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