Le récent succès du «Star Trek» (2009) de J.J. Abrams et la sortie prochaine de Star Trek into Darkness du même réalisateur en sont la preuve : l’épopée spatiale est la série la plus culte des Etats-Unis, Barack Obama lui-même a souvent été aperçu en train d’effectuer le salut vulcain. Ce n’était pourtant pas gagné d’avance pour ce programme avant-gardiste à tous points de vue.
La fabuleuse odyssée
Les premiers épisodes de Star Trek ont été diffusés en 1966. Mais les audiences ne suivant pas, la chaîne NBC a décidé d’arrêter au bout de trois saisons.
Onze ans plus tard, Star Trek : le film (1979) sortait au cinéma et surfait sur la vague des films de science-fiction.
Vendue à 170 chaînes locales et à l’internationale, la série parvenait alors à se bâtir un socle de fans.
Depuis, cinq séries télé, une série d’animation et une dizaine de films ont surfé sur la vague.
Hommage à un univers
Dans le cadre de son cycle Star Trek (qui débute dimanche et se poursuit jusqu’au 3 juin), Arte diffuse Star Trek : True Stories qui explore la recette du phénomène.
L’acteur et réalisateur Leonard Nimoy (Spock) et le producteur Herb Solow retracent la genèse du projet et évoquent les défis auxquels ils ont été confrontés, notamment à cause de l’équipage multiracial du vaisseau. Ainsi, l’actrice noire Nichelle Nichols a été acceptée par la Paramount dans une Amérique pourtant divisée.
D’autre part, des scientifiques expliquent ici comment la série a réussi à anticiper les technologies du futur : antimatière, téléphones portables, etc. Une enquête truffée d’anecdotes.