Le Copil, le comité chargé d’enquêter sur l’impact des ondes électromagnétiques émises par les antennes-relais, préconise dans un rapport remis lundi une augmentation du nombre d’antennes pour assurer une meilleure couverture et abaisser l'exposition des usagers.
Depuis quelques années, bon nombre d'experts et de riverains émettent des critiques sur l'impact nocif des ondes électromagnétiques émises par les antennes-relais. Notamment, celles des opérateurs de téléphonie mobile, qui émettraient un voltage trop important provoquant maux de tête ou malaises chez les personnes fragiles.
Pourtant dans leur rapport, les experts de la Copil estiment qu’il est nécessaire d’augmenter le nombre d’antennes relais pour une meilleure répartition des ondes émises. En contrepartie, le voltage émis seraient plus faible. Seule anicroche, experts et associations n'arrivent pas à s'entendre sur le seuil de voltage à autoriser.
Débat autour du seuil d'émission
Selon un état des lieux effectué en 2010 et 2011, couvrant 16 zones pilotes, «90 % des niveaux d'exposition modélisés sont inférieurs à 0,7 V/m et 99 % à 2,7 V/m». Les associations environnementales réclament un abaissement du voltage à 0,6V/m.
Or les spécialistes estiment dans leur rapport qu’un voltage plus bas que 0,6 V/m "s'accompagnerait d'une forte détérioration de la couverture réseau, en particulier à l'intérieur des bâtiments".
En outre,ils estiment que les problèmes relatifs à l’émission des ondes, ne doivent pas être imputé uniquement aux antennes-relais. Les téléphones portables eux-mêmes et les émetteurs de radio FM sont aussi en partie responsables de cette émission nocive.
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