C’est le nouveau projet dingue de Google. Après sa paire de lunettes connectées au web, le géant américain a présenté ce week-end de gros ballons gonflables capables de relayer internet vers des zones difficiles d’accès.
Baptisé «Loon», raccourci de «balloon» (ballon en anglais) et synonyme de «dingue», ce projet expérimental a déjà été testé avec succès via une trentaine de prototypes volant dans la stratosphère, vingt kilomètres au-dessus de la Nouvelle-Zélande. «Nous n'en sommes qu'aux balbutiements du projet, mais nous avons d'ores et déjà conçu un système qui utilise des ballons, transportés par le vent à des altitudes deux fois supérieures à celles des vols commerciaux, pour fournir un accès à internet à des vitesses comparables, voire supérieures à celles des réseaux 3G actuels», explique le groupe.
Gonflés à l’hélium, les ballons agissent tels des miroirs en reflétant vers le sol des faisceaux de signaux envoyés par un fournisseur internet. La seule difficulté réside dans le contrôle des trajectoires des engins. Les ingénieurs doivent étudier les données météorologiques, notamment les vents et de leur force. "Il y a plusieurs couches dans l'atmosphère : en fonction des vents et de leur force, on regarde les données météorologiques pour savoir à quelle altitude on doit placer le ballon pour qu'il aille dans telle direction", explique Johan Mathe, un ingénieur qui travaille sur le projet.
A terme, Google souhaite élargir son expérimentation à l’Afrique du Sud, l'Uruguay, l’Australie ou le Chili. Car comme le dit le géant américain, «deux tiers de la population mondiale n’ont toujours pas accès à une connexion rapide et bon marché».
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