Tiger Woods, Russell Brand... Les "accros au sexe" font parfois la une des magazines people. Mais derrière ces cas célèbres se cache une vraie maladie aux conséquences sociales parfois désastreuses. De nouvelles études scientifiques éclairent la question.
Le contours du concept d'"hypersexualité" - souvent employé à toute occasion - étaient mal définis jusqu'à présent. Parfois utilisé pour excuser les galipettes à répétition des coureurs de jupons invétérés, l'hypersexualité - dans certains cas bien précis - est une addiction authentique qui peut déboucher sur des conséquences dramatiques.
Des chercheurs de l'université de Californie (UCLA) ont établi cinq symptômes qui permettent d'identifier la pathologie, rapporte le Daily Mail :
1) Des fantasmes, pulsions et comportements sexuels intenses et récurrents au cours des six derniers mois.
2) Des rapports sexuels très nombreux pour compenser un stress excessif.
3) Des interférences négative dans la vie quotidienne, en particulier dans la vie sociale et professionnelle.
4) L'incapacité à contrôler ses besoins sexuels, en dépit des conséquences les plus dommageables.
5) Les fantasmes, pulsions et comportements sexuels ne sont pas générés par l'alcool, la drogue ou d'autres désordres mentaux.
Ces avancées dans la connaissance de ce trouble pourrait conduire l'hypersexualité à intégrer le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorder qui recense tous les désordres mentaux.
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