Aller au contenu principal
Toute l’actu en direct 24h/24
Avec notre application gratuite
Installer
En direct
A suivre

Abdoul Abdouraguimov avant le PFL Lyon : «L'objectif, c'est de devenir un maître dans le MMA»

Abdoul Abdouraguimov (18-1) affronte l’Argentin Laureano Staropoli (13-6) à Lyon ce samedi. [Icon Sport]

Ce samedi 14 décembre, le PFL (Professionnal Fighters League) est de retour en France du côté de Lyon avec en tête d’affiche l’impressionnant combattant Abdoul Abdouraguimov, qui s’est confié à CNEWS.

Dans quel état d’esprit êtes-vous avant ce retour dans l’octogone ? 

On a hâte parce que ça commence à être un peu long. Tous les jours, on s'entraîne sans vraiment combattre. Donc, on est content, on est excité.

L’attente de combat, c’est ce qu’il y a de plus compliqué pour un combattant ? 

Ça va parce que je suis quelqu'un, qui aime bien les entraînements. C'est juste que parfois on a envie de passer à l'action, sortir en compétition parce qu'on a l'habitude de la compétition aussi. Sinon, je reste régulier, je m'entraîne, c'est un plaisir. 

Vous allez combattre à Lyon, vous avez hâte ?

 Oui, ça va être une ambiance différence, j’aime bien. Ça change totalement. 

Le MMA, ce n'est pas une discipline qu'on peut pratiquer comme ça, ce n'est pas une discipline que l'on peut maîtriser du jour au lendemain.

 

Sentez-vous que vous avez grandi en tant que combattant depuis vos débuts ?

 Il y a toujours quelque chose à faire évoluer, on est en constante évolution. Plus on monte, plus on se rend compte qu’on ne sait pas grand-chose. Il faut encore apprendre. Au début, on est inconscient, tu vois, l'enfant, le jeune gamin qui sort dans le monde il est inconscient, il veut tout réaliser. Et une fois qu'on voit tout ça, on se dit ah ouais en fait... Le monde est grand et il y a ça, il y a ça, il y a ça. Donc, on se dit, OK, il faut se calmer et apprendre encore plus. 

D’où vient votre surnom «The Lazy king» ? 

Ce sont mes amis qui m'ont surnommé comme ça parce qu'à un moment on cherchait un surnom. Ils m’ont dit : «Vu que tu es flemmard, on fait quelque chose avec ça et le mot ‘king’». Du coup, ça fonctionnait bien, c’est simple et efficace.

Quel est votre premier souvenir des arts martiaux ? 

J’ai commencé avec la lutte libre. Je ne connaissais rien, je ne connaissais pas vraiment le sport, tous les détails, les techniques, les règles… et une fois sur place, j'ai tout de suite aimé, je suis tombé amoureux. Et depuis, je n'ai pas arrêté, j'ai continué. Après, j'ai découvert d'autres sports, le grappling, le judo, la boxe, le MMA, le kickboxing… 

Quelles sont les erreurs à ne pas commettre lorsque l’on veut commencer le MMA ? 

Les erreurs, c'est qu’il y en a qui veulent commencer direct avec le MMA. Il faut savoir que le MMA, ce n'est pas une discipline qu'on peut pratiquer comme ça, ce n'est pas une discipline que l'on peut maîtriser du jour au lendemain. Le conseil, ce serait de commencer vraiment avec un art martial que l’on aime et que l’on veut apprendre comme il faut. Ensuite à partir de là, si vraiment tu vois que tu aimes aussi faire un peu d'autres disciplines, tu peux te lancer dans le MMA.

Quel est votre objectif dans le MMA ?

L'objectif, c'est déjà d'évoluer en tant que combattant, de devenir vraiment un maître dans le MMA, dans ma discipline, et gagner assez d'argent pour pouvoir être indépendant, pour pouvoir vivre après la carrière. En gros, c'est à peu près ça. Le souvenir des gens, tout ça, ça va se faire tout seul. Moi, j'ai tout fait pour faire les choses bien propres. Après, le reste, on va voir.

Le PFL Europe Lyon se déroule ce samedi 14 décembre à la LDLC Arena. Les places sont disponibles ici.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités