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Un champion olympique de plongeon se reconvertit dans le tricot après sa retraite sportive

Certaines de ses œuvres exposées à Tokyo jusqu'au 25 novembre seront vendues aux enchères. [Richard A. Brooks / AFP]

Le champion olympique de plongeon britannique Tom Daley, néo-retraité, a trouvé une rapide reconversion en inaugurant vendredi à Tokyo une exposition de ses créations, avec laquelle il espère inspirer la nouvelle génération.

Le sportif britannique Tom Daley est revenu à Tokyo, dans la ville où il a remporté l'or olympique, en plongeon, avec son partenaire Matty Lee en 2021, pour présenter des cardigans et autres créations colorées qu'il a réalisés depuis qu'il a commencé à tricoter en 2020.

«Pour moi, le tricot est un moyen de m'évader, c'est ce qui m'a aidé à gagner une médaille d'or olympique ici à Tokyo», a déclaré à l'AFP le Britannique de 30 ans qui s'est retiré des plongeoirs dans la foulée des JO de Paris cet été, où il a remporté l'argent.

«Je raconte aux gens comment j'ai appris à tricoter, pourquoi j'ai appris à tricoter. Les gens pourront également voir mes médailles olympiques», a-t-il expliqué.

Des œuvres vendues aux enchères

Certaines de ses œuvres exposées à Tokyo jusqu'au 25 novembre seront vendues aux enchères et le produit de la vente sera reversé à une organisation LGBT+ basée à Tokyo. Tom Daley, devenu la star du plongeon britannique lors de sa participation aux JO de Pékin en 2008, à seulement 14 ans, a fait sensation sur les réseaux sociaux lorsque les caméras de télévision l'ont filmé aiguilles à la main dans les tribunes aux JO de Tokyo.

Le Britannique aux cinq podiums olympiques et huit mondiaux, s'est en effet pris de passion pour l'enchaînement des mailles à l'endroit et à l'envers en cherchant un moyen de récupérer après les séances d'entraînement. Et très vite, il est devenu complètement accro à cette activité dont il voit les vertus psychologiques.

«J'aime le tricot, car c'est extraordinairement bénéfique pour la santé mentale», a expliqué l'ancien plongeur, qui a même posé en maillot de bain tricoté. En attendant de peut-être commenter les JO-2028 à Los Angeles, la ville où il vit avec son mari et leurs enfants, il veut «faire profiter le plus grand nombre» de sa passion.

«Si quelqu'un m'avait dit il y a cinq ans que je serais plus célèbre pour le tricot que pour la plongée, j'aurais probablement ri», a-t-il souri. «Mais je ne peux pas imaginer ma vie sans le tricot».

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