Le PSG ne sera pas sanctionné par l’UEFA après le tifo déployé, mercredi soir, par ses supporters avant le match de Ligue des champions contre l’Atlético Madrid.
Le PSG ne sera pas inquiété. Le club de la capitale n’écopera d’aucune sanction de l’UEFA, qui a décidé d’engager aucune sanction à son encontre, après le tifo «Free Palestine» déployé dans la tribune Auteuil avant le coup d’envoi du match de Ligue des champions contre l’Atlético Madrid. «Il n’y aura pas de cas disciplinaire puisque la banderole déployée ne peut pas être considérée comme provocatrice ou insultante dans ce cas précis», a indiqué un porte-parole de l’instance européenne à l’AFP.
Le club avait déjà échappé à des sanctions la saison dernière
Cette décision peut paraître surprenante alors que l’article 16.4 du règlement disciplinaire de l’UEFA interdit «tout message provocateur inadapté à un événement sportif», notamment «tout message provocateur de nature politique, idéologique, religieuse ou insultante». Mais le tifo des supporters parisiens ne serait pas jugé comme «provocateur». Il a néanmoins suscité l’indignation et déclenché une vive polémique.
Dans un message posté sur son compte X, Bruno Retailleau a demandé des explications au club parisien, qui a affirmé ne pas être au courant de cette initiative et s’est désolidarisé «du projet d'affichage». «Je demande au PSG de s’expliquer et aux clubs de veiller à ce que la politique ne vienne pas abîmer le sport, qui doit toujours rester un ferment d’unité. Ce tifo n’avait pas sa place dans ce stade, et de tels messages sont d’ailleurs proscrits par les règlements de la Ligue et de l’UEFA. Si cela devait se répéter, il faudra envisager d’interdire les tifos pour les clubs qui ne font pas respecter les règles», a écrit le ministre de l’Intérieur.
De son côté, le ministre des Sports Gil Avérous a appelé le PSG à «respecter les règles» des compétitions «dans lesquelles il est engagé» en s’opposant «aux dérives inacceptables dans les tribunes de nos stades». «Les terrains de sport ne doivent pas devenir des tribunes politiques», a-t-il insisté.
La saison dernière, le PSG avait déjà échappé à des sanctions après le déploiement de banderoles et des drapeaux lors de la venue de l’AC Milan en Ligue des champions.