En conférence de presse ce mardi, Ibrahima Konaté, défenseur de l’équipe de France, s’est confié sur le match de jeudi contre Israël en Ligue des nations.
Des mots forts. Ce mardi à Clairefontaine, l’international français et défenseur de Liverpool Ibrahima Konaté a longuement répondu à un journaliste lui demandant si le match face à Israël, jeudi à Budapest, pouvait être pris comme une simple rencontre de football.
«On ne va pas dire que c'est un match comme un autre... en vrai oui, ça l’est car on va jouer au football, a d’abord lancé le joueur qui avait fait une arrivée remarquée à Clairefontaine lundi. Mais ce qui se passe dans le monde ne nous laisse pas insensible. Ce qu'on voit sur les réseaux sociaux est abominable. Je n'ai même pas les mots pour décrire l'horreur qu'on voit. Après, j'ai la lucidité pour me dire que ce qui se passe est très grave, mais je m'inquiète pour les jeunes. On entend des adultes qui pleurent ce qui se passe dans le monde mais imaginez des enfants qui ouvrent leur téléphone. À huit ans ou dix ans, tu vois des personnes décapitées. Qu'est-ce que ça va créer sur les nouvelles générations ? On n'en a aucune idée !»
Ibrahima Konaté, interrogé sur le prochain match des Bleus contre Israël, dans le contexte international : « Ce qu’il se passe aujourd’hui dans le monde ça ne nous laisse pas insensibles » pic.twitter.com/kcRzSBCqbb
— L'ÉQUIPE (@lequipe) October 8, 2024
Ibrahima Konaté a poursuivi en ayant un mot pour les jeunes. «Imaginez l'impact que ça peut avoir psychologiquement sur ces personnes. Et ça, qu'est-ce que ça peut créer dans les nouvelles générations ? On n'en a aucune idée. Je m'inquiète énormément pour eux, a-t-il confié. Je m'inquiète énormément pour les personnes qui souffrent aujourd'hui dans le monde, a lâché le défenseur international. C'est la guerre, d'accord ? Il y a eu des choses qui ont fait que ça a mené à ces conséquences.»
Pour conclure, l'ancien joueur de Salzbourg en Autriche a tout simplement souhaité la paix. «Combattre le terrorisme, toutes ces choses-là, c'est une chose. Mais les civils qui n'ont rien à voir avec ça, qui sont tués en masse, c'est... Je n'ai pas les mots pour décrire ça, et ça me fait mal. Bien sûr, après, il ne faut pas négliger tout ce qui se passe en tout. Toute injustice, toute mort, ce sont des choses qui sont difficiles à voir, difficiles à regarder, à accepter. Mais le plus important, ce que moi je souhaite, c'est juste la paix dans le monde. Juste la paix et que tout le monde s'entende bien.»