Passé par l’OM, Nice ou encore Lille, l’ancien défenseur argentin Renato Civelli cartonne avec des pâtisseries françaises dans son pays, où il dirige six magasins.
Des terrains aux fourneaux. A bientôt 41 ans, Renato Civelli a définitivement raccroché les crampons en 2021 après une vingtaine d’années au plus haut niveau, passant notamment par la France du côté de Marseille, Nice et Lille. Et l’ancien défenseur argentin semble avoir gardé de bons souvenirs de ses expériences dans l’Hexagone, aussi bien sûr qu’en dehors des terrains. Notamment au niveau culinaire, au point de diriger dans son pays un réseau de franchises de la boulangerie-pâtisserie française créée par Gontran Cherrier.
«Il est venu à Buenos Aires pour chercher des investisseurs. (…) C’était en 2018, et en 2019, nous avons ouvert le premier site avec le centre de production», a confié Renato Civelli au média argentin Relevo. Et le succès est au rendez-vous. «Aujourd’hui, nous disposons de six magasins et d’un centre de production avec 150 collaborateurs», a-t-il ajouté. S’il n’y connaissais rien «à la gastronomie» avant de tenter l'aventure, il s’épanouit pleinement dans sa nouvelle vie. «J’aime le management, j’aime le contact avec les gens, j’aime l’entrepreneuriat, j’aime les challenges. Comme sur le terrain, je suis un gars qui fait ce qu’il faut faire. Pour moi, la fin justifie les moyens», a-t-il déclaré.
Et comme lorsqu’il avait un maillot sur le dos et des crampons aux pied, il est pleinement déterminé. «Je veux que Gontran soit une entreprise rentable, je veux qu’on réussisse. Cela n’a jamais été l’objectif numéro 1 de devenir millionnaires avec Gontran, mais je veux que ça se passe bien, que ça marche, que l’entreprise gagne de l’argent pour pouvoir mieux payer, qu’il y ait un sentiment d’appartenance parmi les salariés avec l’entreprise, a-t-il insisté. Ce sont des choses que j’ai vécues avec le football». Et il va tout mettre en oeuvre pour revivre ces moments avec ses équipes en dehors des pelouses.