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UFC Paris 3 - Nassourdine Imavov : «Si ta seule motivation c’est l’argent, tu n’as pas d’avenir dans le MMA»

Depuis son arrivée à l'UFC en 2020, Nassourdine Imavov compte 6 victoires, 2 défaites et 1 no contest. [Icon Sport]

Nassourdine Imavov va affronter Brendan Allen, ce samedi 28 septembre, en co-main event de l’UFC Paris 3. Avant ce combat, le Français, quatrième de sa catégorie, s’est confié sur ses objectifs et sa vision du MMA.

Vous auriez pu combattre lors d’un UFC numéroté mais vous avez choisi d’être présent à Paris. Pourquoi ?

On a voulu combattre à Paris parce que Paris c’est juste magnifique. L’ambiance est complètement incroyable. Combattre devant le public français et la famille, c’est merveilleux. J’ai accepté d’affronter quelqu’un qui est derrière moi alors que l’on m’a proposé de combattre en octobre contre quelqu'un de mieux classé. La première fois, quand j'ai combattu à Paris, j'avais beaucoup apprécié. J'ai vraiment kiffé. Donc c'est pour ça que j’avais envie de revivre ce moment. 

Comment sentez-vous que Brendan Allen va se comporter dans la cage samedi ?

Je pense qu'il va paniquer face au public parce que le public sera avec moi. Donc je pense qu'il sera agressif, qu'il va se jeter et ce sera une erreur de sa part. Je vais l'attendre pour le contrer.

L’objectif sera de régaler le public mais aussi de montrer que vous êtes le patron…

Bien sûr, car si tout se passe bien, l’objectif sera de combattre en décembre pour un quatrième combat en un an. Et pour se rapprocher d’un «title shot».

Cela fait quatre ans que vous êtes à l’UFC (premier combat en octobre 2020), sentez-vous que vous gagnez en maturité ?

Oui bien évidemment. Quand j’ai commencé à l'UFC, j’avais 24 ans, je sentais à ce moment-là que je n’étais pas assez mature. Et maintenant avec l'âge, aujourd’hui j'ai 28 ans, mentalement, physiquement j'ai grandi. J’approche de la trentaine donc en général on arrive à notre prime à ce moment-là. Je ne suis pas encore à mon maximum. Je le sens parce que j'évolue tout le temps. Mais malgré tout, je suis déjà prêt à aller chercher du panier. 

Affronter Conor McGregor, ce serait pas mal !

Vous avez récemment changé d’équipe. Comment ça se passe ?

Je me suis entouré des gens qui ont le même objectif, la même vision. Avec qui on va dans la même direction. On travaille sur des détails à haut niveau. Ce sont des petits détails qui comptent et on travaille là-dessus. 

Si vous aviez la possibilité, quels combattants aimeriez-vous affronter ?

Conor McGregor, ce serait pour mal ! Pourquoi ? Pour son histoire, son passé mais aussi pour la hype ! Evidemment, c’est un combat qui te fait rentrer dans l’histoire. Que tout le monde regardera et en plus tu gagneras aussi de l’argent ! Conor, ça attire et ça paie. Jon Jones, évidemment aussi ce serait quelque chose. C’est quand même le meilleur combattant de l’histoire de l’UFC.

La mode est aussi aux combats entre boxeurs et combattants MMA. Contre qui cela vous tenterait ? D’autant que vous êtes très à l’aise en boxe anglaise…

Saul «Canelo» Alvarez ce serait bien. Ça ferait un beau combat non ? Il y a Jake Paul aussi, c’est devenu un bon boxeur en plus. Il faut le prendre au sérieux.

Quel est votre rapport à l’argent ?

Je ne suis pas quelqu’un qui pense à ça. Alors oui, évidemment quand je dis qu’affronter McGregor ou Canelo Alvarez, ça rapporterait de l’argent, ce n’est pas un mensonge. Mais il ne faut pas penser à ça d’abord. C’est ce que je dis aux jeunes. Moi lorsque j’ai commencé le MMA, je ne pensais pas à ça. J’avais l’objectif de grimper. Mais je combats par passion, pas pour l’argent. Si ta seule motivation c’est l’argent, tu n’as pas d’avenir dans le MMA. Il faut d’abord avancer pour être récompensé. C’est un travail. Mieux tu bosses, mieux tu seras payé.

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