Alors que la Coupe du monde 2024 de futsal se déroule actuellement en Ouzbékistan, la discipline n'est pas encore totalement reconnue en France. Et les salaires ne sont pas si conséquents.
Il est coutume de dire (à juste titre) que le futsal et le football ne sont pas comparables techniquement et sportivement. C'est également le cas économiquement. Si l'Ouzbékistan accueille actuellement la 10e édition de la Coupe du monde, la discipline peine encore à avoir un statut professionnel et offrir des revenus très élevés aux pratiquants en France.
Il faut dire que le championnat national est tout jeune. Créée en 2007, la Division 1 a ouvert les portes aux joueurs sous contrat fédéral à partir de 2021. Désormais, les joueurs sont rémunérés et ont un métier à côté. Ainsi, dans cette division, dominée par l'Etoile Lavalloise depuis deux saisons maintenant, se côtoient des amateurs, semi-professionnels et professionnels.
13 fois le Salaire Minimum Conventionnel
La rémunération minimale brute annuelle d’un joueur au statut fédéral est, selon la Fédération française de football, «égale à 13 fois le Salaire Minimum Conventionnel mentionné au chapitre 9 de la CCNS hors avantage en nature.»
Si on se réfère donc à la Convention collective nationale du sport, cela peut aller de 23.000 à 36.000 euros en moyenne. Et si on y ajoute des primes en fonction de l'expérience et de la qualité du joueur, un futsalleur peut gagner entre 40.000 et 60.000 euros.
Légende du Futsal venue jouer en France entre 2020 et 2022 à Asnières, le Portugais Ricardinho recevait lui un salaire mensuel de 30.000 euros.