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Football : Sven-Goran Eriksson, ancien sélectionneur des Three Lions, est décédé à l’âge de 76 ans

Sven-Goran Eriksson avait rendu public son cancer début 2024. [Reuters/Alex Morton/File Photo]

Premier sélectionneur étranger de l’Angleterre, Sven-Goran Eriksson est décédé à l’âge de 76 ans des suites d’un cancer. Le Suédois a été à la tête des Three Lions durant cinq années (2001-2006).

Le monde du football est en deuil. Ce lundi, le Suédois Sven-Goran Eriksson est décédé à l’âge de 76 ans des suites d’un cancer.

Entraîneur à succès en club, il a été le premier sélectionneur étranger de l’Angleterre (2001-2006).

Mais, malgré une génération dorée avec David Beckham, Steven Gerrard, Frank Lampard ou même Wayne Rooney, le Suédois n’a pas réussi à emmener les Three Lions vers le succès. 

«Un vrai gentleman du jeu»

Après l’annonce de son décès, les hommages se sont succédé, comme le prince William, qui l’avait rencontré à de multiples reprises. «J’ai toujours été frappé par son charisme et sa passion pour le jeu. Mes pensées vont à sa famille et à ses amis. Un vrai gentleman du jeu», a-t-il écrit sur son compte X. 

De son côté, le patron de la Fédération, Mark Bullingham, a parlé d’un «jour très triste» en soulignant que le tacticien a «offert des souvenirs inoubliables aux fans anglais». À la tête des Thee Lions pendant cinq ans, avec une génération dorée, le Suédois n’a en revanche jamais connu la gloire avec la sélection anglaise. 

Au soutien de ses joueurs

Malgré des résultats décevants, éliminé en quart de finale lors de la Coupe du monde 2002, l’Euro 2004 et le Mondial 2006, Sven-Goran Eriksson a apporté stabilité et rigueur. Au point de se voir souvent reprocher son manque d'audace dans le jeu et sa pusillanimité dans la gestion de son groupe.

En revanche, souvent la cible des tabloïds, le sélectionneur n’a jamais hésité à prendre la défense de ses joueurs, comme lors de la Coupe du monde 2006 en Allemagne.

Lors du quart face au Portugal, Wayne Rooney avait été expulsé après un très mauvais geste. Attaqué par la presse, l’attaquant anglais avait reçu le soutien de son sélectionneur. «Je pense que vous, plus que moi, avez besoin de Wayne Rooney. Il est le garçon doré du football anglais, alors ne le tuez-pas.»

«Figure bien-aimée»

Si son expérience en tant que sélectionneur de l'Angleterre ne s’est pas soldée par un titre international, Sven-Goran Eriksson a tout de même réussi en club.

Durant sa carrière d’entraîneur, il a remporté une Coupe de l'UEFA avec Göteborg (1982), des titres avec Benfica et surtout la Lazio qu'il mène au deuxième scudetto de son histoire en 2000 et avec qui il gagne la Coupe des Coupes, la Supercoupe d’Europe et la Coupe d'Italie, remportée aussi avec l'AS Rome et la Sampdoria. 

Un passage en Italie qui a marqué les esprits. À l’image du président de la Lazio, Claudio Lotito, qui a salué «l'entraîneur le plus titré de l'histoire» du club romain, «mais surtout un homme droit et un gentleman».

Après avoir rendu public son cancer début 2024, il avait réalisé en mars son «rêve» d'entraîner Liverpool le temps d'un match de charité. «C'était un jour magnifique», avait-il déclaré, très ému. L'UEFA, qui s'est aussi dit «profondément triste» du décès, n’a pas manqué de saluer cette «figure bien-aimée» du football européen.

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