Amy Wilson-Hardy, une joueuse de l’équipe de rugby à 7 britannique, fait l’objet d’une enquête, ouverte par le British Olympic Association (BOA) à la suite de messages racistes échangés sur l’application WhatsApp. La joueuse a été retirée de l’effectif «pour des raisons médicales».
Le comité olympique britannique, British Olympique Association (BOA), a ouvert une enquête à l’encontre d’Amy Wilson-Hardy, joueuse de l’équipe de rugby à 7 britannique, après la publication, sur Instagram, d’une capture d’écran portant sur une conversation WhatsApp et qui impliquerait l’attaquante.
Sur l’image, on peut voir une photo d’Amy Wilson-Hardy, qui aurait été envoyée par l’attaquante elle-même, portant un masque facial foncé. «Un véritable visage en chocolat», a écrit le destinataire du selfie. Un message auquel l’attaquante de la Grande-Bretagne a répondu : «Je pensais avoir plus de chances avec les noirs».
British Olympic rugby star Amy Wilson-Hardy removed from team amid racist text probe https://t.co/RCR3RzlSc7 pic.twitter.com/v0EHwkptOu
— New York Post Sports (@nypostsports) July 30, 2024
À la suite de cette polémique, le comité olympique britannique a refusé de commenter la publication. «On a été informé d’une image publiée sur les réseaux sociaux et on enquête sur l’affaire», a dit le porte-parole du BOA, dont les propos ont été rapportés par Metro UK.
Amy Wilson-Hardy faisait partie de l’effectif de la Grande-Bretagne, lundi 29 juillet, lors de la défaite face aux Etats-Unis (17-7) en quart de finale des JO de Paris 2024. Elle a été écartée «pour des raisons médicales» lors du match contre la Chine ce mardi 30 juillet, qui s’est soldé par une nouvelle défaite de la Grande-Bretagne (19-15).