Depuis 2023, le Tour de France diffuse les communications des formations à la télévision. Mais cette année, l’équipe Visma-Lease a bike a décidé d’arrêter la diffusion après plusieurs incidents.
Une nouvelle règle qui n’est pas au goût de Visma-Lease a bike. Depuis 2023, les téléspectateurs du Tour de France peuvent avoir accès aux consignes prononcées par les directeurs sportifs à leurs coureurs. Mais, même si ces messages radios sont diffusés avec un décalage, pour éviter qu’ils n’influencent la course, la formation néerlandaise a décidé d’arrêter la retransmission de ses informations pour les dernières étapes du Tour.
Selon le média Wielerflits, l’équipe de Jonas Vingegaard, deuxième du général de la Grande Boucle, a décidé d’interdire la diffusion des communications à l’issue de la 17e étape du Tour de France. La formation néerlandaise aurait justifié cette décision après avoir subi plusieurs incidents.
Une technologie qui intrigue
Et cela s’est ressenti lors de la 19e étape, vendredi. Alors que le peloton se dirigeait vers Isola 2000, la Visma-Lease a bike a envoyé deux de ses hommes à l’avant afin d’anticiper une attaque de son leader Vingegaard. Une stratégie étonnante, alors que le Danois n’était pas en jambes pour surprendre Tadej Pogacar. Et, avec l’interdiction de diffuser les échanges de la formation, les téléspectateurs n’ont pas pu entendre les consignes des directeurs sportifs de Visma.
Mais la formation néerlandaise n’est pas la seule à se questionner sur ce nouveau système. Selon le média spécialisé CyclingWeekly, «six équipes, dont Visma et DSM-Firmenich Post NL» auraient des doutes «sur les termes d’un nouveau contrat». Elles s’interrogent notamment sur la somme versée par l’organisateur Amaury Sports Organisation (ASO) afin d’avoir accès à ces communications. Au total, les équipes reçoivent 5.000 euros de la part de l’instance.
Et cette année, sur la Grande Boucle, elles étaient 15 sur 22 à avoir participé à cette nouvelle fonctionnalité avec un contrat de deux ans. Mais, alors que l’organisation cherche à développer cette innovation, les formations, elles, se montrent de plus en plus méfiantes.