En direct
A suivre

Layvin Kurzawa : pourquoi l’ancien joueur du PSG a-t-il été entendu par la police ?

Layvin Kurzawa a été entendu libre, vendredi dernier, par la police. Layvin Kurzawa a été entendu libre, vendredi dernier, par la police. [Hugo Pfeiffer/Icon Sport]

Layvin Kurzawa, ancien joueur de Monaco et du PSG, a été entendu par la police, vendredi dernier, dans une affaire d’agression à la sortie d’une boîte de nuit.

Une soirée en discothèque qui a mal terminé ? Layvin Kurzawa a été entendu libre, vendredi dernier, par la police dans le cadre d’une enquête pour violences en réunion avec une ITT inférieure à huit jours, a indiqué une source proche du dossier à l’AFP. Menée par le commissariat des Ve et VIe arrondissements de Paris, elle a été ouverte après une plainte déposée, le 1er juin, par un touriste canadien. Âgé de 37 ans, ce dernier accuse l’entourage de l’ancien défenseur du PSG de l’avoir agressé à la sortie d’une boîte de nuit pour effacer une prétendue vidéo sur son téléphone.

DES BLESSURES AU COUDE, AU BRAS ET AU VISAGE

Les faits auraient eu lieu dans la nuit du 29 au 30 mai aux alentours de 5h du matin à la sortie d’une discothèque du VIIIe arrondissement de la capitale. Selon le récit du touriste canadien, il était au téléphone avec une amie, avec l’appareil face à lui, lorsque Layvin Kurzawa, dont il ignorait qu’il s’agissait du footballeur, s’est approché de lui pensant qu’il le filmait. L’international tricolore lui aurait demandé de «manière agressive» son téléphone pour voir ses vidéos.

Le touriste aurait refusé. C’est alors que «trois ou quatre» hommes, qui accompagnaient Layvin Kurzawa, l’auraient «étranglé par l’arrière» avant de le faire chuter, le blessant au coude, au visage et aux bras notamment, selon sa plainte dont l'AFP a eu connaissance. Ils l’ont ensuite forcé à déverrouiller son téléphone pour consulter ses vidéos et ont constaté qu’il n’y avait pas d’images du joueur. Ils ont fini par le lâcher et sont finalement partis.

«Comme prévisible, l’établissement a curieusement égaré la seule bande vidéo de la caméra qui avait filmé en direction de la scène de violence », a regretté l’avocate du plaignant Me Soraya Nouar, sollicitée par l’AFP. L’enquête suit toujours son cours et aucune garde à vue n’a eu lieu jusqu’à présent.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités