Les Boston Celtics ont facilement dominé les Dallas Mavericks lundi, à domicile, 106-88, pour remporter la finale NBA 4-1 et décrocher un 18e titre record.
La tête dans les mains, le sourire béat, les larmes aux yeux, Jayson Tatum a savouré les derniers instants d’une rencontre dominée de bout en bout (106-88) qui le fait entrer dans l’histoire de la NBA (National Basketball Association), et permet aux Celtics de reprendre le leadership des grandes franchises de la ligue américaine de basketball.
Ce trophée, le premier des Celtics depuis 2008, permet à la franchise du Massachusetts de devancer de nouveau ses grands rivaux des Los Angeles Lakers au nombre de titres (18 contre 17). Après les désillusions connues en 2022 (défaite en finale face à Golden State) puis en 2023 (défaite en finale de conférence Est face à Miami), ce titre récompense la génération menée par Jayson Tatum (26 ans) et Jaylen Brown (27 ans), à la tête d’un effectif complet, redoutable des deux côtés du terrain.
«On a répondu présent toute la saison. Ca a été un long chemin», a commenté Tatum au micro d’ESPN. Le trio Kevin Garnett, Paul Pierce et Ray Allen avait offert le dernier trophée en 2008 avant que la franchise au trèfle n’entame sa reconstruction récente avec deux joueurs sélectionnés en troisième position de la draft : Jaylen Brown (27 ans) en 2016 et Jayson Tatum (26 ans) en 2017.
Joe Mazzulla dans la légende
Nommé MVP de la finale, Jaylen Brown a immédiatement salué son «complice» Tatum : les deux «Jay», indissociables, composent désormais le visage des Celtics et mènent un effectif complet qui a marché sur la NBA cette saison, d’abord lors de la saison régulière (64 victoires - 18 défaites, meilleur bilan), puis à l’occasion des play-offs (16 succès - 3 défaites).
Encore inconnu il y a deux ans, Joe Mazzulla devient à 35 ans (il aura 36 ans le 30 juin) le deuxième plus jeune entraîneur de l’histoire à soulever le trophée, après la légende Bill Russell, quelques mois plus jeune lorsqu’il était entraîneur-joueur des Celtics déjà en 1967.
Boston a su contenir en finale deux des attaquants les plus flamboyants du basket mondial, le Slovène Luka Doncic et l’Américain Kyrie Irving. «C’est une grande équipe, ils sont ensemble depuis longtemps, ils ont tout traversé ensemble. Ils jouent avec maturité, ils ont de grands joueurs, on peut en tirer des leçons. On va se battre la saison prochaine», a commenté Doncic. Lundi, Boston s’est rapidement détaché face aux Mavericks du Slovène Luka Doncic (28 points, 12 rebonds), impuissant face au collectif des Celtics, mené par Tatum (31 points) et Brown (21 points).
En 2022, Boston avait mené 2-1 en finale contre les Golden State Warriors avant de tomber face à la vista de Stephen Curry (4-2). L’an passé, déjà grands favoris, ils avaient subi la loi de l’outsider Miami et Jimmy Butler en finale de conférence est (4-3). Cette fois-ci, les joueurs de Joe Mazzula, obsessionnel théoricien du jeu, admirateur et ami de l’Espagnol Pep Guardiola, autre grand cerveau du sport mondial, décrochent le graal.