Ce samedi, au Bourget, Renaud Lavillenie n’est pas parvenu à passer les minima pour les JO de cet été à Paris. Le champion olympique 2012, blessé, n’a plus que deux occasions pour y parvenir.
Faut-il s’inquiéter de ne pas voir Renaud Lavillenie au Stade de France cet été lors des Jeux olympiques de Paris ? Ce samedi, au Bourget, le perchiste français a échoué à passer les minima olympiques. Strappé à la cuisse, l’athlète tricolore s’est arrêté après trois essais manqués dès son entrée dans le concours à 5,60m, loin des 5,82m requis.
«Le cerveau en ébullition»
Est-ce la fin pour Renaud Lavillenie, champion olympique à Londres 2012 ? Âgé de 37 ans, le Français a précisé qu’il s’était blessé lors de son saut à 5,70m au meeting de Pierre-Bénit, une semaine plus tôt. «Même si je n'ai pas de douleurs, j'ai eu le cerveau en ébullition toute la semaine. Il me manque cette petite étincelle qui m'aurait permis de faire avancer correctement la perche», a avoué l’ancien recordman du monde (6,16m en 2014) sur le tarmac du Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget où avait lieu le concours.
«Forcément, ce que j'ai ressenti à Pierre-Bénite m'a mis un grand coup parce que j'étais en train de bien revenir et les minima allaient être une formalité pour moi dans les jours à venir», a-t-il assuré.
Plus que deux occasions de faire les minima
Concrètement, il reste encore deux opportunités au Français pour espérer se rendre au Stade de France cet été : au meeting de Toulouse d'abord, puis aux Championnats de France à Angers.
«Je ne vais clairement pas lâcher le morceau parce que ce n'est pas ma nature, ce n'est pas au moment où j'en suis le plus proche que je vais arrêter», a prévenu le champion olympique 2012. Mais, même si Renaud Lavillenie réussit à faire les minima, il devra néanmoins être sélectionné par la Fédération française d’athlétisme parmi les trois perchistes tricolores engagés.
Le Français espère donc obtenir son ticket pour les quatrièmes Jeux de sa carrière. Mais, après une opération aux ischio-jambiers, il était resté dix mois sans participer à une compétition. Sera-t-il prêt à temps pour les JO ?