Le boxeur Kevin Lele Sadjo, qui combat ce jeudi 12 juin à Paris, a confié d’où venait la force et la puissance des combattants camerounais que ce soit en boxe ou dans le MMA.
On connaît enfin la réponse. Alors que les combattants camerounais sont de plus en plus réputés pour l’incroyable puissance, que ce soit Francis Ngannou ou encore Cédric Doumbè, Kevin Lele Sadjo, dont le surnom est «The Punisher», est également reconnu pour sa force. Avant son combat, ce jeudi au Zénith de Paris, contre l’Argentin Durval Palacio, il a révélé les secrets de cette solidité.
«Je ne sais pas, c’est naturel, c’est un don de Dieu, a d’abord confié au podcast L’Arène l’ancien footballeur de l’US Créteil. On me dit souvent que lorsque l’on naît, nous les Camerounais, on fait des abdos dans le berceau.»
«Moi quand je suis né, on te ramène chez la grand-mère, elle te masse, elle te tire, elle te maltraite, a-t-il ajouté avec humour. J’ai vu comment ma grand-mère a massé ma petite sœur à la naissance. J’ai dit : ‘Waouh’. J’avais peur. Et c’est la tradition là-bas, il commence à martyriser dès le premier jour de la naissance. On le met sur le ventre, il doit lever le cou. C’est le don de Dieu et peut-être notre culture aussi.»
Âgé de 34 ans, Kevin Lele Sadjo compte 22 victoires (20 KO) en autant de combats dans sa carrière professionnelle. Champion d’Europe des super-moyens depuis 2021, il pourrait avoir prochainement une chance mondiale.