Le Français Dika Mem a été endeuillé dans les jours précédant le sacre de Barcelone, ce dimanche, en finale de la Ligue des champions de handball remportée contre Aalborg (31-30).
Barcelone règne à nouveau en maître sur le Vieux continent. Délesté de son titre il y a un an, le club espagnol a décroché, ce dimanche, la 12e Ligue des champions de handball de son histoire, en battant, ce dimanche, en finale les Danois d’Aalborg d’un tout petit but (31-30). Un succès au goût forcément particulier par Dika Mem, un des artisans de ce sacre, grâce à ses sept buts, avec ses compatriotes Melvyn Richardson (9 buts) et Timthey N’guessan (6 buts). Car non seulement il a remporté la 3e Ligue des champions de sa carrière, mais il a connu une préparation très compliquée sur le plan personnel.
«Tout donner pour elle»
Dans les jours précédant le Final Four, organisé à Cologne (Allemagne), le capitaine de Barcelone a été endeuillé par la disparition de sa petite sœur Olivia, qui est décédée des suites d’une grave maladie à l’âge de 17 ans. Affecté par ce drame, l’arrière droit était rentré en France auprès de sa famille avant de retrouver ses coéquipiers pour partir à la conquête de ce titre européen.
«Forcément, ce n’est pas facile. Mais après avoir beaucoup parlé avec ma famille, je me suis dit qu’il faut avancer. De là où elle est, elle aurait aimé que je sois content, que je me donne à fond. C’est ce que j’essaie de faire. Je me concentre sur le Final Four en essayant de tout donner pour elle», avait-il confié, vendredi, en conférence de presse.
Et il a tenu parole. S’il a apparu un peu plus en retrait lors de la demi-finale contre Kiel, Dika Mem lui a fait honneur de la plus belle des manières avec cette nouvelle couronne continentale et une prestation de haute-volée.