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UFC - Taylor Lapilus : «Nassourdine Imavov n’est même pas encore arriver à son plein potentiel»

Taylor Lapilus compte 18 victoires pour 4 défaites en carrière MMA. [Icon Sport]

En lice dans la nuit de samedi à dimanche à l’UFC Fight Night, sous la même carte que son compatriote et ami Nassourdine Imavov, le Français Taylor Lapilus s’est confié à CNEWS avant son combat contre l’Américain Cody Stamann.

Prêt à retourner dans la cage. Alors qu’il reste sur une défaite rageante en janvier dernier, Taylor Lapilus est de retour ce week-end sur la carte préliminaire de l’UFC Louisville (Etats-Unis). À 32 ans (18 victoires, 4 défaites en carrière MMA), il fera face à Cody Stamann en début d’une soirée dont le main-event sera Nassourdine Imavov à Jared Cannonier. La soirée commencera à partir de 2h.

Dans quel état d’esprit êtes-vous avant ce combat ?

Je me sens en pleine forme. J’ai eu un très bon camp d’entraînement, j’ai de bonnes sensations et surtout je n’ai pas eu de bobos, ce qui est toujours une très bonne nouvelle à l’approche d’un combat. Mon état d’esprit est aussi revanchard par rapport à mon dernier combat…

Justement, que s’est-il passé pour que vous vous incliniez à la décision ?

J’ai totalement pêché physiquement. Je n’avais pas les ressources pour passer le step et le mettre à mal pour l’emporter. C’est plutôt moi qui perds le combat, plus qu’il ne le gagne. C’est un combat rageant dans lequel tu sais que tu peux mieux faire mais que tu n’y arrives pas parce que physiquement, je n’y arrivais pas.

Revenir rapidement dans l’octogone, c’était important pour effacer ce revers et se relancer ?

L’idée, c’était vraiment de revenir avant l’UFC Paris (28 septembre). L’UFC a exaucé mes souhaits, mais maintenant il faudra d’abord gagner samedi. Et ensuite, voir si je suis déjà sélectionné pour disputer l’UFC Paris et si je suis en forme physiquement. Cela dépendra de mon côté de samedi. L’idéal sera de sortir de la cage sans bobos, avec le minimum de pépins.

Je suis dans l'ombre et ça me plaît bien

L’an dernier, Paris avait été un moment fantastique…

C’était mon retour dans la cage de l’UFC sept ans après (il avait combattu entre temps aux FMC, RCC, TKO et ARES), le public de Bercy m’avait accueilli de manière exceptionnelle. Paris, c’est toujours particulier, c’est la maison. Le public est toujours présent, on ne veut pas louper ça. J’espère vraiment y être mais ce n’est pas moi qui aura le dernier mot.

Samedi, vous serez sur la même carte que votre ami Nassourdine Imavov (contre Jared Cannonier). Vous le connaissez très bien depuis des années, comment analysez-vous sa carrière jusqu’ici ?

Nassourdine, c’est un gars qui a de grosses ambitions. Il est talentueux, a un potentiel incroyable. Je le suis depuis des années, et je peux vous l’assurer, il n’est pas encore arrivé à son plein potentiel. J’espère que samedi, il s’imposera et qu’il pourra faire son entrée dans le Top 5 pour se rapprocher d’un title shot rapidement. Il le mérite et a les moyens d’y parvenir.

Est-ce qu’il y a une pression différente lorsque l’on se retrouve en carte préliminaire et non en carte principale ? Est-ce que l’on doit se montrer encore plus ?

Ce n’est pas quelque chose qui entre en jeu dans ma préparation. Préliminaire ou principale, il faut se préparer au mieux. Je suis concentré sur mon combat, sur ce que je dois faire, sur mon adversaire. Je regarde la performance que je dois faire, je ne regarde pas la carte ou l’ordre dans lequel je suis placé. Je fais abstraction de ça. Et au final, c’est quelque chose qui me va. Je suis dans l’ombre, et ça me plaît bien.

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