Après sa défaite pour le titre des poids lourds contre l'Ukrainien Oleksandr Usyk, Tyson Fury a laissé entendre que les arbitres du combat avaient été influencés par la nationalité de son adversaire.
Le combat «d'une génération» a tenu ses promesses. Oleksandr Usyk est devenu, ce dimanche à Riyad (Arabie Saoudite), le nouveau champion unifié des lourds, une première en 25 ans, grâce à sa victoire aux points contre Tyson Fury.
En ajoutant le titre WBC de son adversaire du jour à ses trophées WBA, WBO et IBF, l'Ukrainien, désigné vainqueur par décision partagée, a unifié les quatre ceintures poids lourds.
Oleksandr Usyk est le premier champion incontesté de la catégorie depuis Lennox Lewis, qui avait atteint le Graal en 1999 à Las Vegas à l'issue de sa victoire face à Evander Holyfield.
«Son pays est en guerre»
Deux juges ont donné Usyk gagnant 115-112 et 114-113, le troisième prenant le parti de Fury, à 114-113. Un résultat qui n’a plus au Britannique, qui a fait part de son mécontentement en conférence de presse.
«Je pense que nous avons tous les deux livré un bon combat, le meilleur que nous pouvions faire. Et vous savez, son pays est en guerre. Les gens prennent le parti du pays en guerre», a-t-il déclaré aux médias après le combat.
«Je pense que j’ai gagné le combat, mais je ne vais pas m’asseoir ici, pleurer et trouver des excuses. Il a gagné quelques rounds, mais j’en ai pris la majorité», a ajouté Tyson Fury.
De son côté, Oleksandr Usyk a publié un message sur son Telegram : «Gloire à l’Ukraine». Ce dernier s'est rendu à l’hôpital après le combat de peur de s’être fracturé la mâchoire.