En marge de l’inauguration de l’Adidas Arena, ce dimanche dans la capitale, Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, a assuré que le PSG ne quitterait «jamais le Parc des Princes».
Nouvel épisode dans le feuilleton sur la vente du Parc des Princes. Après la sortie du président du club parisien Nasser al-Khelaïfi, qui a fait part de l’intention du PSG de quitter l’antre située dans le 16e arrondissement de la capitale, la mairie de Paris a réagi, ce dimanche, par l’intermédiaire d’Emmanuel Grégoire. Le premier adjoint a assuré que le club parisien ne partira pas.
Des banderoles contre Anne Hidalgo
«Nous ne souhaitons plus dialoguer avec le PSG par presse interposée. On a des choses à dire au PSG, on imagine qu’il a des choses à nous dire. On se voit, on travaille mais on ne fait pas de commentaire», a-t-il déclaré en marge de l’inauguration de l’Adidas Arena située Porte de La Chapelle (18e). Et d’ajouter : «Ce qu’on veut, c’est se remettre au travail et ne pas faire de commentaire. Le PSG ne quittera jamais le Parc des Princes».
Depuis plusieurs mois, la tension est extrême sur ce dossier brûlant entre la mairie de Paris et le PSG. Le dialogue est même rompu. Et face à l’intransigeance de la mairie de Paris de ne pas céder le Parc des Princes, Nasser al-Khelaïfi avait confié la volonté de «bouger du Parc». «C’est trop facile de dire maintenant que le stade n’est plus à vendre. On sait ce que l’on veut, on a gâché des années à vouloir acheter le Parc. C’est fini maintenant», avait déclaré le président du club de la capitale.
Une sortie en réponse à des déclarations d’Anne Hidalgo quelques jours plus tôt dans Ouest-France. «Je le redis (…) une bonne fois pour toutes : il n’y aura pas de vente du Parc des Princes», avait-elle notamment martelé.
Et la maire de Paris a été la cible des banderoles et de chants des supporters du PSG, qui ont réclamé sa démission, samedi soir, lors de la victoire du champion de France en titre lors de la venue de Lille (3-1) sur la pelouse du Parc des Princes, plus que jamais au cœur des débats.