Depuis plusieurs années, les raids féminins font le plein de candidatures de la part de femmes pas forcément sportives qui souhaitent se lancer dans des défis. C’est notamment le cas du Raid Amazones, Raid des Alizés et du Raid Sahraouiya.
Alors que Dakhla, dans le sud du Maroc, accueille jusqu’au 10 février la 10e édition du raid solidaire et féminin Sahraouiya, de plus en plus de femmes décident de se lancer dans ce type d’aventure et de se mettre à la pratique du sport tout en relevant un gros défi.
Pour cette nouvelle édition du Raid Sahrouiya, il y a eu environ 600 demandes d’inscription venues du monde entier pour y participer. Et si seulement 41 binômes participent à l’édition, c’est parce que beaucoup n’ont pas réussi à trouver les fonds ou les sponsors pour aller au bout de la démarche.
«On a remarqué qu’il y avait de plus en plus de personnes qui s’inscrivent pour participer chaque année, confie Gilles Gaubert, directeur sportif et technique de la course. L’avantage de ce raid, c’est que l’on peut enchaîner des épreuves pas trop longues et ludiques. Mais attention, ludiques ne veut pas dire faciles. Les participantes se préparent pendant beaucoup de temps pour être prêtes. Il y a un véritable défi sportif et mental.»
Le Raid Amazones, le modèle par excellence ?
«C’est un enchaînement de disciplines. Il y a 2, 3, 4 épreuves par jour. Il faut s’entraîner sur un Run and Bike. Il y a du sable, des pistes, de la roche… il faut courir, faire du VTT, du kayak, cela ressemble à un trail parfois, rappelle le spécialiste. L’idée, c’est que le niveau augmente au fur et à mesure. Les participantes doivent commencer à se dire «On y va pour gagner». Petit à petit, ce sera le cas.»
Dans la même trempe, c’est le Raid des Alizés qui s’est lancé en 2016. Il se déroule en Martinique chaque année, entre fin novembre et début décembre. Il y a 75 équipes de trois participantes, soit un total 225 participantes. Là, également, les inscriptions sont nombreuses. Il y a désistement si certaines équipes n’ont pas les fonds ou sponsors à l’approche de l’événement.
Là aussi, les inscriptions sont nombreuses pour venir participer à ce raid unique. Le choix final des 75 équipes se fait en fonction de des candidates qui ont trouvé leur financement ainsi que celles qui n’ont pas eu de désistement au cours de l’année à cause d’une blessure.
Ces deux raids espèrent marcher sur les traces de l’un des précurseurs : le Raid Amazones. Ce dernier est le premier raid 100% féminin fondé en 2001 par Alexandre Debanne. Cette année, la 24e édition se disputera du 12 au 20 mars au Cambodge et verra 280 baroudeuses venues de toute la France.
Laissez la magie du Raid Amazones opérer et partez à la découverte de lieux d’une beauté incomparable !
12 au 21 mars 2024
Cambodge, Temples d’Angkor pic.twitter.com/2M4fVXjIrO— Raid Amazones (@RaidAmazones) December 1, 2023
«Le Raid Amazones est une véritable expérience humaine, détaille Alexandre Debanne. L’objectif n’est pas d’avoir des femmes ultra sportives, il faut que ce soit ouvert à toutes. Et l’autre mot d’ordre, c’est le sport et la découverte réunis. C’est d’ailleurs pour cela que je cherche une destination différente chaque année.» Et la formule est réussie depuis toutes ces années.