Nassourdine Imavov combat ce samedi en main event de l’UFC Fight Night 235 contre Roman Dolidze. Pour CNEWS, le combattant s’est confié sur ses envies de titre mais aussi de revanche auprès de Sean Strickland.
De retour dans l’octogone après une année 2023 un peu compliquée, Nassourdine Imavov revient avec de grandes ambitions pour son premier combat en 2024, ce samedi à Las Vegas. En main event de l'UFC, le Franco-daghestanais (12-4-0, 1 no-contest) n°11 des middleweights sera opposé à Roman Dolidze (12-2-0) classé 8e. Avant cet affrontement, il s'est confié à CNEWS.
Comment te sens-tu à l’approche de combat ?
Nassourdine Imavov : «Ca va très bien, ça va très très bien. La préparation s'est bien passée. Et le plus important, ça s'est passé sans blessure cette fois-ci. Je suis prêt.»
Qu'est-ce que cela représente cette nouvelle chance d'être en main event d’un UFC ?
Nassourdine Imavov : «C’est quelque chose d'énorme. C'est comme si l’UFC me donner une seconde chance, donc à moi de la saisir. Il y a de la pression comme toujours. Mais la pression sera toujours là avant mes combats parce que je ne combat pas que pour moi. Je combats pour ma famille, pour le peuple. Il y a énormément de gens qui me soutiennent et suivent. Mais c’est une bonne pression».
Dans combien de temps aimerais-tu avoir une chance de titre ?
Nassourdine Imavov : «Je me sens déjà prêt aujourd’hui. Je suis un combattant accompli. Mentalement, physiquement, je suis prêt. Le plus rapidement possible donc».
Du coup, samedi, qui vas-tu «call out» en cas de victoire ?
Nassourdine Imavov : «Ça dépend. Il y a quelques noms mais je pense (Sean) Strickland. Il a beaucoup parlé et aujourd’hui il est devant moi. Donc ce serait une très bonne chose. Il faut que je lui rende la monnaie de sa pièce (il l’a battu il y a un an sur décision). J’aimerais bien avoir ma revanche».
L'objectif, c'est la ceinture !
Comment gères-tu la partie nutrition en dehors de tes combats ? Est-ce que tu t’autorises des excès ?
Nassourdine Imavov : «Je ne suis pas un gros cutteur. Je ne perds pas énormément de poids. J’ai l’habitude désormais, depuis des années je travaille sur cet aspect. Donc je ne m’inquiète pas. Je travaille avec smartfight depuis un moment. Après, oui évidemment, quand je ne combats pas, j’aime aussi me faire plaisir. Moi mon truc, c’est le sucre. Beaucoup de glaces !».
Concernant ta carrière, es-tu focus sur la ceinture ou prends-tu combat après combat ?
Nassourdine Imavov : «Bien sûr, l'objectif c'est la ceinture. Tout ce que je veux, c'est la ceinture. Maintenant, pour avoir la ceinture, il faut prendre les combats un par un, il faut monter dans le classement et c'est ce qu'on fait».
Vous êtes plusieurs combattants français à l’UFC désormais. Même si vous n’êtes pas dans le même club, est-ce que vous appelez pour vous motiver, vous donner de la force ?
Nassourdine Imavov : «Oui, ça arrive. Et puis, de voir autant de Français à ce niveau, ça nous pousse à viser plus haut. On se pousse tous vers le haut. C’est comme ça qu’on va hisser le drapeau le plus haut possible».
Est-ce que tu es branché réseaux sociaux ?
Nassourdine Imavov : «On va dire plutôt ‘normal’. Je passe du temps dessus le soir 30 minutes, 1h mais après j’essaie d’enlever le téléphone pour éviter les écrans. Et je préfère lire. C’est plus intéressant de lire des livres».