Au lendemain de l’élimination de l’Algérie, dès le 1er tour de la CAN 2024, le sélectionneur Djamel Belmadi a été démis de ses fonctions par la Fédération algérienne de football.
L’élimination de trop pour Djamel Belmadi. Au lendemain de la défaite contre la Mauritanie (1-0), qui a renvoyé l'équipe d'Algérie chez elle dès le 1er tour de la CAN 2024, le sélectionneur des Fennecs a été démis de ses fonctions.
«J'ai rencontré le sélectionneur national Djamel Belmadi pour discuter des implications de cette élimination amère, et nous sommes parvenus à un accord amical pour mettre fin à notre relation et résilier le contrat qui lie l'entraîneur à la Fédération algérienne de football», a indiqué le président de la FAF Walid Sadi sur son compte X (anciennement Twitter).
Cette issue semblait inéluctable après le nouvel échec des Fennecs. Pour la deuxième édition consécutive, l’Algérie a été éliminée dès le 1er tour de la CAN. Pourtant vainqueurs de la compétition en 2019, les Algériens n’ont tout simplement plus gagné un match de cette coupe depuis qu’ils ont soulevé le trophée (3 défaites et 3 nuls). Riyad Mahrez et ses coéquipiers avaient pourtant à cœur de rattraper la désillusion de la dernière édition et surtout oublier le Mondial au Qatar où ils étaient la seule nation du Maghreb à ne pas être qualifiée.
«J’assume entièrement»
Après la défaite contre la Mauritanie (1-0), synonyme d’élimination, Djamel Belmadi, premier entraîneur algérien à être éliminé deux fois de suite de la CAN dès le 1er tour, avait reconnu qu’il assumait la situation. «Pour la deuxième fois on est sortis, j'assume entièrement cette situation», avait-il assuré en conférence de presse. Et lorsqu’il a été interrogé sur l’éventuelle fin d’un cycle, il a lâché : «Peut-être, oui».
A la fin de la rencontre, la colère des supporters étaient également à la hauteur de la déception. Certains d'entre eux se sont rassemblés devant l’hôtel de Bouaké, où ils ont échangé avec le président de la Fédération algérienne Walid Sadi. Sur place, ils ont demandé le départ du technicien au rythme des «Belmadi, dégage». Ils ont été entendus...