Deux jours après les insultes racistes visant Mike Maignan sur la pelouse de l’Udinese, un supporter, qui a pu être identifié, a été banni à vie par le club italien.
Une sanction rapide et ferme. Deux jours après les insultes racistes visant Mike Maignan, sur la pelouse de l’Udinese (2-3), le club italien a pu identifier «un premier individu responsable d’un comportement discriminatoire» grâce aux caméras de vidéosurveillance. Appréhendé par les autorités locales, le supporter a été banni à vie par la formation du Frioul.
Official Statement: First individual involved in discriminatory behaviour identified and banned for life from Udinese Stadium
https://t.co/f91lMXEe8q pic.twitter.com/5n8BzfZXg9— Udinese Calcio (@Udinese_1896) January 22, 2024
«Nous pensons que des mesures aussi fortes sont nécessaires pour envoyer un message clair selon lequel le racisme n'a pas sa place dans le football ou dans la société», a indiqué, dans un communiqué, l’Udinese, qui a été sanctionné d'un match à huis clos par la commission de discipline de la Ligue italienne de football.
Samedi soir, lors de la victoire de l’AC Milan (2-3), Mike Maignan a été la cible d’actes racistes. Après avoir averti l’arbitre de la rencontre et son staff, le gardien de l’équipe de France a décidé de quitter le terrain avant d’être imité par ses coéquipiers. Ils sont finalement revenus quelques minutes plus tard et ont terminé la rencontre.
«Ce n’est pas le joueur qui a été attaqué. C’est l’homme. C’est le père de famille. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive. Et je ne suis pas le premier à qui ça arrive», avait déploré, dans un message posté sur les réseaux sociaux, le portier tricolore, déjà victime d’actes similaires en Italie par le passé. «On a fait des communiqués, des campagnes de publicité, des protocoles et rien n’a changé», avait-il ajouté, appelant «tout un système» à «prendre ses responsabilités». Ce message semble avoir été entendu par l’Udinese.