Leader de la catégorie auto du Dakar 2024, le Saoudien Yazeed al-Rajhi a été contraint à l’abandon, ce jeudi, lors de la 6e étape après avoir été victime d’un terrible crash au kilomètre 51.
La 6e étape du Dakar 2024, étalée sur deux jours, promettait du spectacle, du suspense et des dégâts. Et elle a été fatale au leader de la catégorie auto. En tête du classement général, avec neuf minutes et trois secondes d’avance sur le Qatari Nasser Al-Attiyah et 11 minutes et 31 secondes sur l’Espanol Carlos Sainz, Yazeed Al-Rajhi a été victime d’un terrible crash au kilomètre 51. Dans l’incapacité de repartir, le Saoudien, qui avait terminé à la 3e place en 2022, a été contraint à l’abandon.
Dans une portion très rapide, il a perdu le contrôle de sa voiture, qui a effectué plusieurs tonneaux avant de retomber violemment. Si elle a été sérieusement endommagée dans l’accident, Yazeed Al-Rajhi et son copilote Timo Gottschalk en sont sortis miraculeusement indemnes. Ils ont pu être ramenés au départ de la spéciale à bord d’un hélicoptère.
«L’aventure pour viser la victoire au Dakar 2024 s’arrête-là. Nous étions dans une portion très rapide, quasiment à fond. L’arrière a décroché et la voiture est partie violemment en tonneaux. Elle est détruite», a posté Yazeed Al-Rajhi sur ses réseaux sociaux. «C’est fini pour nous et c’est la fin du rêve de gagner le Dakar 2024. Une petite bosse nous a fait faire plusieurs tonneaux dans ce sixième jour. Nous allons bien. Mais nous sommes déçus de devoir quitter l’étape marathon de cette façon», a indiqué, de son côté, Timo Gottschalk, dont le casque porte les stigmates de ce crash.
Stéphane Peterhansel a lui aussi perdu tout espoir de s’offrir un 15e succès. Une crevaison, conjuguée à une panne hydraulique au kilomètre 225, a anéanti ses chances de victoire. Et au classement virtuel, la bonne affaire est pour Carlos Sainz, qui compte un quart d’heure d’avance sur Mattias Ekström, alors que Sébastien Loeb a effectué une belle remontée, pointant néanmois virtuellement à plus de 35 minutes de l’Espagnol. Mais la deuxième partie de ces «48h chrono» pourrait encore tout chambouler.