Après Lacanau (Gironde) et La Torche (Finistère), la ville d’Hossegor (Landes) serait également prête à accueillir les épreuves de surf des JO 2024 en cas de défection de Tahiti.
Les épreuves de surf des JO 2024 continuent de faire des vagues. Initialement prévues sur le site de Teahupo’o à Tahiti à la fin du mois de juillet, leur tenue est, pour l'heure, loin d’être garantie. Les travaux nécessaires à l’accueil des compétitions ont en effet été mis en pause par le gouvernement polynésien.
La faute une barge prévue pour l’installation d’une nouvelle tour des juges qui a brisé du corail lors des essais techniques en fin de semaine dernière. Et cette décision d'interrompre les travaux a été salué par la Fédération internationale de surf, qui a invité les organisateurs, les autorités polynésiennes et les opposants au projet «à intensifier les discussions pour examiner toutes les options possibles».
Hossegor avait été écarté au détriment de Tahiti
Si un plan B a été exclu par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, qui aura «dans le courant de la semaine prochaine un échange avec les autorités polynésiennes», plusieurs villes de l’Hexagone suivent de près la situation et sont prêtes à accueillir les épreuves en cas de défection de Tahiti. C’est Lacanau et La Torche, qui avaient été éconduites au moment du choix du site de surf, mais aussi d’Hossegor, qui avait été également écartée au détriment de l’archipel.
Tout comme la ville de Gironde et celle du Finistère, la commune des Landes est prête à organiser les épreuves de surf sur ses plages. «On a laissé sous-entendre auprès des instances que nous sommes prêts s’il y avait besoin», a confié le maire Christophe Vignaud à France Info. «Si on doit être l’un des plans B, on le fera avec grand plaisir», a-t-il ajouté, précisant que la compétition se tiendrait sur les plages d’Hossegor, Capbreton et Seignosse.
Et ce serait même un honneur de pouvoir accueillir les JO. «Avoir les Jeux olympiques dans un territoire, c’est quand même exceptionnel, donc si demain on nous appelle pour nous demander si on peut aider le comité organisateur, bien entendu que l’on regardera ça avec attention», a affirmé l’élu. S’ils naviguent pour le moment dans le fou, les organisateurs ne manquent pas de solutions de secours.