Les sites de Lacanau (Gironde) et La Troche (Finistère) sont disposés à organiser les épreuves de surf des JO 2024 (26 juillet-11 août), en cas de défection de Tahiti.
Où auront lieu les épreuves de surf des JO 2024 ? La question revient inlassablement, à moins de huit mois du début de la compétition dans la capitale. Elles doivent en principe se tenir sur le site de Teahupo'o à Tahiti à la fin du mois de juillet. Mais les travaux nécessaires à l’accueil des épreuves ont été mis en pause par le gouvernement polynésien, en raison du corail cassé par une barge prévue pour l’installation d’une nouvelle tour des juges en fin de semaine dernière, remettant en cause la tenue des épreuves à Tahiti. Et cette décision a été saluée par la Fédération internationale de surf, qui a invité les organisateurs, les autorités polynésiennes et les opposants au projet «à intensifier les discussions pour examiner toutes les options possibles».
«Il faut qu'on le sache rapidement»
L'une des options serait de rapatrier les épreuves dans l’Hexagone. Et plusieurs sites se sont portés candidats en cas de défection de Tahiti. C’est le cas de Lacanau (Gironde), qui avait postulé à l’accueil des épreuves. «On a continué à travailler tranquillement et aujourd’hui si on fait appel à nous, on sera bien sûr heureux d’accueillir les épreuves de surf des JO», a confié, à l’AFP, le maire de la commune Laurent Peyrondet.
«Depuis l’été dernier il y a eu quelques articles de presse faisant état de difficultés (...) en particulier des difficultés à intervenir sur le site. On est donc resté en veille», a-t-il ajouté. Et la ville située en Gironde a l’habitude de ce genre d’événements car elle accueille chaque année une compétition organisée par la World Surf League (société qui gère le circuit professionnel).
Mais cette commune n’est pas la seule à surveiller la situation. La Torche, qui s’était également porté candidat, pourrait également être une solution de repli. «Si on nous sollicite, on ne dira pas non», a indiqué, à l'AFP, Stéphane Le Doaré, maire de Pont-L’Abbé et président de la communauté de communes du Pays Bigouden Sud, en charge du site de La Torche.
«Pour l’instant, on ne nous a pas sollicités mais on a l’habitude de recevoir des compétitions et d’installer des infrastructures temporaires (...) On a des vagues moyennes en été mais surfables par tout le monde», a-t-il assuré. Mais le temps presse et une décision rapide doit être prise. «Il faut qu’on le sache rapidement, avant la fin de l’année. Car ça suppose un minimum de gestion, d’organisation», a insisté le maire. La balle est dans le camp des organisateurs.