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Football : un match de National 3 arrêté après des incidents en tribunes

Les faits se sont produits au stade de Poitiers. [Icon Sport]

Le match de football de National 3 (5e division) entre Poitiers et Tours a été arrêté ce samedi soir, après plusieurs incidents en tribunes.

A la 83e minute, le match entre le Stade Poitevin et le Tours FC a été arrêté ce samedi en National 3. La raison ? Le comportement des ultras tourangeaux comme l'a détaillé La Nouvelle République.

L'arbitre Arthur Cortais avait d’abord arrêté le match une première fois à l'heure de jeu, en raison de lasers et des fumigènes utilisés par des supporters du TFC, les «Turons 1951». Le score était alors de 1-0 en faveur de Poitiers. Au stade Michel-Amand, le match avait alors repris avant cette 83e minute où une bagarre générale a eu lieu alors que le score était de 2-1.

«une quinzaine de mange-merde» pour le président de Tours

Sur les images vidéo du Tours FC, on aperçoit le buteur poitevin venir célébrer devant les ultras tourangeaux. Des gobelets lancés sur la pelouse, puis les commentateurs font à nouveau état d'un début de bagarre générale dans les gradins, avec «des coups de poing et des coups de pieds».  L'arbitre décide alors d'interrompre une nouvelle fois la rencontre, qui ne reprendra pas.

Absent du stade, Jean-Marc Ettori, président du club de Tours, est intervenu en direct sur la chaîne Youtube de Tours pour régler ses comptes avec ces supporters.

«On ne les voit jamais à la Vallée du Cher (le stade de Tours), sinon pour faire des bêtises. Bizarrement, à chaque déplacement, ils foutent le bordel. Ils nous sabotent le club. Je leur dis, si vous avez des couilles, messieurs, je vous paie votre billet d’avion, a-t-il lâché. Le peu de supporters que vous êtes. Parce que vous êtes un maximum d’une quinzaine de mange-merde. Venez me voir, venez me rencontrer. Si vous ne pouvez pas, je vais voir comment je peux m’organiser pour monter vous voir. Et nous verrons si vous avez autant de courage dans un stade que devant des hommes, des vrais. Je le dis tranquillement. Je les défie, ces sous-déchets de l’humanité, de venir me voir, me dire, m’insulter, faire quelque chose.»

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