Après onze saisons passées au club, Marco Verratti a quitté le PSG mi-septembre pour rejoindre le club d’Al-Arabi au Qatar. S’il voulait rester à Paris, l’Italien a été poussé vers la sortie par Luis Enrique.
La fin d’une longue aventure. Arrivé en 2012 en provenance de Pescara (Italie), Marco Verratti a quitté le PSG, mi-septembre, après onze saisons passées dans le club de la capitale et a rejoint le club d’Al-Arabi au Qatar. Le milieu de terrain italien souhaitait pourtant rester à Paris, mais il a été poussé vers la sortie, notamment par Luis Enrique. Lors d’une entrevue entre les deux hommes, l’entraîneur espagnol, nommé sur le banc parisien à la place de Christophe Galtier, a indiqué à Marco Verratti qu’il ne comptait pas sur lui.
«Je n'ai rien contre lui»
«À la reprise, j’ai eu un entretien avec le coach, il m’a dit que je ne faisais pas partie de ses plans. C’est un très grand entraîneur, il fait de bonnes choses avec le PSG. Je n’y ai pas vu une décision personnelle. (…) Il voulait changer», a confié l’international italien (55 sélections) dans un interview accordée à L’Equipe. Marco Verratti assure avoir compris ce choix et n’en veut pas au coach ibérique. «Je pense que Luis Enrique avait besoin d’autres joueurs. Je n’ai rien contre lui, on a eu de très bonnes relations. (…) Parfois il y a des changements et c’est bien aussi», a-t-il ajouté.
Il est également revenu sur son choix de prendre la direction du Qatar et d'Al-Arabi plutôt que de signer dans un autre club en Europe. «Je voulais vivre une expérience différente. Je n’avais pas envie d’aller dans une autre équipe en Europe où j’aurais pu affronter le PSG. Je voulais que ce soit ma dernière équipe. J’ai eu cette proposition à Doha. Certainement que le niveau n’est pas le même mais je prends d’autres plaisirs : faire grandir le championnat, conseiller mes coéquipiers», a-t-il déclaré.
Marco Verratti s’est aussi exprimé sur son hygiène de vie et ses diverses sorties régulièrement pointées du doigt. «Il y a des joueurs qui se cachent, moi j’ai toujours assumé, dans la vie comme sur les terrains. Je pense que les gens m’aiment un peu aussi pour ça : ils voient que je suis normal. Je savais les moments où je pouvais manger avec mes amis, sortir en boîte quand j’étais plus jeune. (…) Je ne vais pas rester tous les jours à la maison», a-t-il déclaré.
Et il assure que cela n’a pas eu impact sur ses performances et qu’il a toujours «été très professionnel». «Je n’ai jamais été en retard d’une minute à un entraînement en onze ans», a-t-il clamé.