En s’offrant l’US Open 2023, soit son 24e titre du Grand Chelem, Novak Djokovic a confirmé son statut de meilleur joueur de l’histoire du tennis. A 36 ans, jusqu’où peut-il aller ?
Une nouvelle fois, il continue d’écrire sa légende. En battant en finale de l’US Open Daniil Medvedev (6-3, 7-6, 6-3), ce dimanche à Flushing Meadows, Novak Djokovic a égalé le record absolu de 24 titres en Grand Chelem détenu par l'Australienne Margaret Court depuis l'US Open 1973. Il s’offre ainsi son 96e titre en carrière. Mais à 36 ans, il est loin d'être rassasié, comme il l'a confié.
Atteindre la barre des 30 titres en Grand Chelem
«Je ne me fixe pas d'objectif chiffré sur le nombre de Grands Chelems que je veux gagner avant la fin de ma carrière. Ils resteront mes tournois prioritaires et ça ne changera pas ni la saison prochaine, ni les saisons qui suivront tant que je suis en jambes.» Le message est clair de la part de Novak Djokovic. Tant qu’il le peut, il ira avant tout chercher de nouveaux titres en Majeur. Si l’Open d’Australie est sa propriété (10 titres, un record), il voudra aller chercher plus de Roland-Garros (3 «seulement»), reconquérir Wimbledon (7 sacres) qu’il a perdu l’an passé et poursuivre sa moisson à l’US Open (4). De quoi lui permettre d’atteindre la barre symbolique des 30 titres du Grand Chelem. S’il en remporte encore six, ce sera réussi. Si tout se passe bien pour lui, cela pourrait être le cas en 2025…
La barre des 100 titres
Avec 96 titres, Novak Djokovic n’occupe pourtant que la 13e place dans l’histoire derrière notamment Bjorn Borg (101), Roger Federer (103) et John McEnroe (104). Si le record historique, détenu par Rod Laver avec 200 tournois gagnés, reste sûrement intouchable, il va pouvoir atteindre la barre symbolique des 100 titres.
Aller chercher le titre olympique
C’est le titre qui lui manque dans son incroyable palmarès. Ce n’est peut-être pas le plus prestigieux dans le tennis mais de nos jours être champion olympique reste très important pour sa propre histoire. Rafael Nadal et Andy Murray sont parvenus à être sacrés. Roger Federer aussi, mais seulement en double. Mais Novak Djokovic aura forcément à cœur d’entrer un peu plus dans l’histoire aux Jeux olympiques de Paris en 2024. D’autant qu’en décrochant l’or dans la capitale française, il offrirait une breloque historique à son pays, la Serbie. Un élément primordial dans l’esprit du Serbe.
A part Carlos Alcaraz, il n'a pas vraiment de rivaux
Avec la fin du «Big 3» (Roger Federer à la retraite, Rafael Nadal blessé), le nouveau numéro 1 mondial a montré que malgré la jeunesse qui pousse, il était toujours là. Mais parmi les jeunes, un seul le gêne : Carlos Alcaraz. L’Espagnol l’a battu à Wimbledon mais s’est fait éliminer par Daniil Medvedev en demi-finale de l’US Open. Autant dire que sauf s’il croise le jeune Alcaraz (20 ans), le Serbe semble tranquille…