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Affaire Luis Rubiales : la nouvelle sélectionneuse déjà critiquée par les joueuses

Montse Tomé est l'ancienne adjointe de Jorge Vilda. Montse Tomé est l'ancienne adjointe de Jorge Vilda. [Baptiste Fernandez/Icon Sport]

Nommée à la tête de l’équipe d’Espagne féminine, succédant à Jorge Vilda démis de ses fonctions, Montse Tomé ne ferait pas l’unanimité auprès des joueuses, selon la presse ibérique.

A peine nommée, déjà contestée. Montse Tomé a été nommée, ce mardi, à la tête de l’équipe d’Espagne féminine. L’ancien joueuse, notamment passée par le Barça, a succédé à Jorge Vilda, démis de ses fonctions pour son comportement «dictatorial» et surtout son soutien à Luis Rubiales.

Le président de la Fédération espagnole de football, qui a été mis à l’écart, a fait scandale de l'autre côté des Pyrénées pour son bisou sur la bouche de Jennifer Hermoso lors du sacre historique de la Roja en finale de la finale Coupe du monde contre l’Angleterre.

«Pas la meilleure option»

Mais la nomination de Montse Tomé, qui était l’ancienne adjointe de Jorge Vilda, ne semble pas faire l’unanimité auprès des championnes du monde, selon plusieurs médias ibériques. Certaines joueuses auraient manifesté leur «mécontentement». Elles estiment que Montse Tomé «n’est pas la meilleure option pour oublier le passé récent», a fait savoir Sport.

Veronica Boquete a, elle aussi, critiqué la nomination de Montse Tomé. «J’ai des doutes quant au bien-fondé de sa nomination. Je pense qu’il y a plus de copinages que de mérites. Si nous parlons des mérites d’être à la tête d’une équipe championne du monde, je crois que Montse n’est pas sur cette liste», a déclaré l’ancienne internationale espagnole à la COPE.

D’autres joueuses se sont, en revanche, réjouies de son arrivée. Elles considèrent qu’elle connait parfaitement l’équipe pour avoir fait partie du staff pendant plus de cinq ans. Mais ces divergences démontrent qu’il va encore falloir du temps pour retrouver une certaine sérénité au sein de cette équipe et apaiser les tensions.

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