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Mondiaux d’athlétisme 2023 : Kevin Mayer forfait pour le décathlon ?

Kevin Mayer souffre du tendon d'Achille gauche. Kevin Mayer souffre du tendon d'Achille gauche. [Daniel Derajinski/Icon Sport]

Touché au tendon d’Achille gauche, Kevin Mayer est très incertain pour le décathlon des Championnats du monde d’athlétisme de Budapest, qui doit commencer ce vendredi 25 août.

L’athlétisme français tremble. Kevin Mayer, qui est l’une des plus grandes chances de médailles tricolores, est très incertain pour le décathlon des Championnats du monde de Budapest, qui doit commencer ce vendredi. Touché au tendon d’Achille droit l’année dernière, le recordman du monde de la discipline souffre, cette fois, du tendon d’Achille gauche depuis une quinzaine de jours. «Sur un entraînement de 400 m, dans le virage, j’ai senti mon tendon d’Achille me faire mal, et à froid c'était la catastrophe», a-t-il confié ce mardi.

Aucun risque avant les JO 2024

Depuis, il est engagé dans une course contre-la-montre pour pouvoir défendre ses chances dans la capitale de la Hongrie. «C’est la course à la rééducation. Je donne tout comme un taré. Je le prends avec le sourire car j’adore les challenges», a-t-il lâché, même s’il ne prendra pas tous les risques en vue des JO de Paris 2024. «Il y a Paris l’année prochaine et je ne pourrai peut-être pas me mettre autant dans le mal que d’habitude», a déclaré le champion du monde en titre.

«J’ai l’expérience d’une grosse blessure de décathlon à Doha, où j’ai mis jusqu’à février pour recommencer à courir. Je ne veux pas que ça m’arrive avant Paris. Je suis deux fois champion du monde, s’il fallait rater sur une compétition, je choisis Budapest. Je sais que je peux durer dans le temps. J’ai les outils pour durer et être encore champion du monde», a ajouté Kevin Mayer, dans des propos rapportés par L'Equipe.

Si les chances semblent faibles, il veut néanmoins croire à sa participation. «Je pense que ça peut le faire. Je reste optimiste. (…) Je n’ai pas fait d'athlé depuis dimanche et ça va déjà beaucoup mieux. On a des idées de strap pour la compétition mais il faut que je le teste. Je ferai quelques tests avant. C'est après le 400 m que la douleur risque d'être la plus forte», a-t-il indiqué. Et de préciser que même s’il était au départ, «à tout moment ça peut s’arrêter». Il n’y a plus qu’à croiser les doigts.

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