Fraîchement nommé ce lundi 21 août à la tête des Bleuets, Thierry Henry va connaître un nouveau défi dans sa jeune carrière d'entraîneur, entamée en 2015 du côté d'Arsenal (-16 ans).
Un challenge de taille pour le champion du monde 1998. Thierry Henry a été nommé ce lundi 21 août au poste de sélectionneur de l'Équipe de France espoirs, après un vote du Comité exécutif (Comex) de la Fédération française de football.
A 11 mois du début des Olympiades, la légende d'Arsenal (228 buts en 377 apparitions) aura pour première mission de faire briller les Bleuets lors des JO de Paris 2024. Et il pourra notamment compter sur son expérience sur le banc de la sélection belge.
En club, d'Arsenal à l'AS Monaco, puis Montréal
Le deuxième meilleur buteur des Bleus (51 réalisations) avait connu le poste d'entraîneur pour la première fois dans le club de sa vie, à Arsenal, avec l'équipe des moins de 16 ans sur la saison 2015-2016.
Après cette pige pleine de promesses, il avait pris les rênes de l'AS Monaco, club dans lequel il avait lancé sa carrière professionnelle de 1994 à 1999. L'aventure n'aura duré qu'à peine trois mois puisqu'au vu des résultats inquiétants, 11 défaites et 4 matchs nuls pour seulement 5 victoires, la direction monégasque avait mis fin à l'aventure, rappelant l'expérimenté Léonardo Jardim, déjà en poste sur le rocher de 2014 à 2018.
C'est du côté du CF Montréal (anciennement Impact de Montréal) que Thierry Henry avait rebondi après son expérience monégasque, jugée par beaucoup comme étant un échec. Il avait rejoint la franchise canadienne en 2019 et avait notamment connu la Ligue des champions de la CONCACAF (Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes), avant de finalement mettre un terme à son aventure en 2021, après une longue période sans compétition due à l'épidémie de Covid-19.
Son apprentissage avec les diables rouges
En 2016, Titi avait rejoint le staff de Roberto Martínez, en qualité d'entraîneur-adjoint de l'équipe nationale de Belgique. Pendant deux ans, il avait évolué au haut niveau, au poste de 3e adjoint avant d'atteindre les demi-finales du Mondial 2018, perdue face à la France, qui avait d'ailleurs soulevé le graal cette année-là.
Le natif des Ulis avait été promu premier adjoint du sélectionneur un mois plus tard, en août 2018. Thierry Henry avait également assuré l'intérim pour un match de Ligue des Nations face au Pays de Galles, tandis que Roberto Martínez était suspendu.