Alisha Lehmann, la footballeuse suisse qui dispute la Coupe du monde féminine (20 juillet-20 août), est l’une des joueuses les plus attendues de la compétition, mais aussi la plus suivie sur les réseaux sociaux.
Avant la compétition, elle a déjà un titre. Alisha Lehmann, attaquante de l’équipe de Suisse, qui dispute le Mondial féminin en Australie et Nouvelle-Zélande, est l'athlète la plus influente des joueuses présentes.
Selon une étude du Nielsen InfluenceScope, la native de Berne, âgée de 24 ans et qui évolue à Aston Villa (Angleterre), possède un total de 13,7 millions de followers sur Instagram et 9 millions sur TikTok. Elle devance les stars que sont l’Américaine Alex Morgan (près de 10 millions de followers) et la Brésilienne Marta, considérée comme la plus grande footballeuse de tous les temps, et ses 2,5 millions de followers. En Suisse, elle devance désormais l’icône du tennis, Roger Federer.
D’après la BBC, le site spécialisé, qui a réalisé le classement, prend en compte les abonnés, la croissance des abonnés, le taux d’engagement, l’accessibilité ou encore la valeur d’une publication pour effectuer cette étude.
Le buzz avec ses relations amoureuses
Mais alors comment possède-t-elle autant de followers ? Alisha Lehmann le doit tout d’abord à ses performances dans le championnat anglais qui est désormais l’un des plus suivis au monde. Mais également à son côté glamour hors des stades, qu’elle a toujours mis en avant.
Alisha Lehmann avait fait le buzz sur les réseaux sociaux avec ses relations. En effet, en 2019, elle avait fait son coming-out en s’affichant avec Ramona Bachmann, sa coéquipière en équipe nationale, qui vient de prolonger au PSG. Et après leur rupture au printemps 2021, Lehmann s’était remise en couple quelques mois plus tard avec le milieu de terrain brésilien Douglas Luiz, qui évolue dans l’équipe masculine d’Aston Villa. Une relation qui s’est terminée en novembre dernier.
Devenue une véritable icône sur les réseaux sociaux, elle génère même des revenus grâce à ses différents posts. Selon une experte, citée par Blick, ses sponsors lui permettraient même de toucher 100.000 euros environ par publication (notamment Adidas et PlayStation).
Le revers de la médaille, c’est que la joueuse, qui aime être apprêtée et glamour sur les terrains, reçoit beaucoup de critiques pour cet aspect de son activité. «La critique est facile. Beaucoup de personnes me jugent à travers mon comportement sur les réseaux mais n’ont jamais regardé une seule minute mes performances sportives. Ce n’est pas correct», s'est-elle insurgée. Certains ont même évoqué des problèmes mentaux.
«Je me consacre à 100% à mon métier de footballeuse. Comme toutes mes coéquipières, je m’entraîne tous les jours et je joue tous les week-ends. Je n’avais jamais entendu dire par un club ou une équipe nationale que les réseaux sociaux posaient un problème. Avec l’équipe de Suisse, il y a six ou sept règles à respecter, mais nous pouvons occuper notre temps libre comme bon nous semble. Je ne vois pas où est le problème. D’autant que je ne m’occupe pas de l’aspect technique», a récemment expliqué dans la presse celle qui possède aussi une boutique en ligne où les fans peuvent acheter des posters, des tasses à café à son effigie et surtout son premier calendrier.
Une chose est sûre et certaine, sa popularité permet également de mettre en lumière le football féminin, et à l'heure de la Coupe du monde féminine, c'est aussi une très bonne chose.