Le coup d'envoi de la neuvième Coupe du monde de football féminin a été donné ce 20 juillet en Australie et en Nouvelle-Zélande. Pour l'occasion, la FIFA a fait gonfler la dotation, mais on reste loin de la parité femmes-hommes.
Un prize money qui évolue, mais qui continue de faire grincer des dents. Lors du 73e Congrès de son histoire qui se tenait au Rwanda, la FIFA a annoncé une augmentation du prize money pour la Coupe du monde féminine 2023 d'environ 265% par rapport à l'édition 2019, disputée en France.
Une augmentation significative
Dans les faits, la dotation totale distribuée aux différentes équipe se chiffrera à 110 millions de dollars, contre 30 millions quatre ans plus tôt.
Une augmentation significative donc, surtout quand on observe les éditions précédentes. En 2015 au Canada, il fallait diviser se nombre par deux, avec une dotation totale de 15 millions de dollars. Et diviser une nouvelle fois par deux pour l'édition 2011 qui se tenait en Allemagne, avec un prize money total de 7,5 millions de dollars.
En 2007, la FIFA avait annoncé un prize money de 5,8 millions de dollars. A titre de comparaison, l'équipe lauréate de l'édition 2023 repartira avec plus de 4,2 millions de dollars.
Une parité loin d'être atteinte
Une évolution qui n'est cependant pas suffisante pour la majorité des athlètes. En mars dernier, dans une lettre, 150 joueuses internationales avaient demandé à la FIFA une égalité de prize money entre les compétitions masculines et féminines.
En sachant que le prize money global de la Coupe du monde masculine au Qatar avait atteint 440 millions de dollars, et que les vainqueurs argentins se sont partagés plus de 42 millions de dollars. Il reste du travail.
Le président de la FIFA Gianni Infantino, a annoncé vouloir atteindre la parité entre les compétitions masculines et féminines dès les prochaines éditions, qui auront lieu en 2026 pour les garçons et 2027 pour les filles.