Marine Lloris, la femme de l’ancien gardien de l’équipe de France, a poussé un coup de gueule sur les réseaux sociaux après avoir été refusée aux urgences de l’hôpital de Cagnes-sur-Mer. Ce dernier lui a répondu, donnant sa version des faits.
Chacun se renvoie la balle. Marine Lloris a poussé un coup gueule sur les réseaux sociaux après avoir été refusée aux urgences de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritime) pour soigner une allergie «sérieuse». Alors que l’établissement hospitalier lui a répondu, en donnant sa version des faits, la femme de l’ancien gardien de l’équipe de France a fermement contesté les dires de la polyclinique Saint-Jean, toujours sur son compte Instagram. «Je ne peux pas accepter que la direction de la clinique réécrive l’histoire», a-t-elle notamment écrit dans un long texte.
un problème de carte vitale ?
Cette histoire a justement commencé en fin de semaine dernière. En vacances dans le sud de la France, la jeune femme s’est présentée aux urgences hospitalières Saint-Jean. Mais elle n’a pas été prise en charge par le personnel pour absence de carte de vitale et de numéro de sécurité sociale français, alors qu’elle vit à Londres avec son mari et ses enfants. Elle aurait donc été priée de rentrer chez elle. «On a refusé de me soigner. Deux infirmières m’ont traitée avec mépris et m’ont parlé avec arrogance parce que je n’avais rien à faire là sans numéro de sécu», a-t-elle indiqué. Et d’ajouter : «Par crainte de ne pas être payés, ils m’ont demandé de quitter les lieux sans même vérifier mon état de santé».
«Pour la première fois, je ne me suis pas sentie à ma place dans mon pays, dans la ville où je suis née. Bref, je suis choquée par ce que j’ai vécu», a-t-elle déploré. Face à la polémique, la clinique a tenu à réagir pour clarifier la situation. «Elle a été vue par une infirmière qui a constaté que son état ne nécessitait pas une prise en charge immédiate, elle s’exprimait correctement et ne présentait pas de difficultés respiratoires», a-t-elle assuré, dans des propos rapportés par Nice-Matin.
«Ce soir-là, 12 personnes étaient prises en charge aux urgences dont 5 instables et 1 dans un état critique. Il a simplement été répondu à madame qu’elle devrait patienter. Or elle n’a pas voulu, a demandé à être reçue tout de suite. Il faut bien comprendre que les urgences vitales sont vues en priorité», a indiqué la polyclinique, assurant ne jamais refuser le moindre patient «même s’il n’a pas de carte vitale». «Nous prenons en charge les personnes qui se présentent. Nous recevons beaucoup d’étrangers à cette période. Le cas échéant, nous leur présentons la facture», a précisé la direction.
Mais cette justification a fait sortir de ses gonds Marine Lloris. Dans un nouveau message, elle a contesté ces affirmations. «A mon arrivée, il y avait une seule personne en salle d’attente. Je me suis présentée à l’accueil, j’ai expliqué mon problème. Etant résidente en Angleterre, je ne possède pas de numéro d’assuré social. J’en ai immédiatement informé mes interlocutrices qui m’ont répondu ne pas pouvoir me recevoir et me soigner faute de numéro d’assuré social», a-t-elle réitéré, demandant l’exploitation des caméras.
«La salle était certainement sous vidéo… Les images ne laisseraient pas place au doute : je n’ai pas été considérée et je n’ai pas été vue par qui que ce soit qui aurait jugé mon état de santé», a déploré Marine Lloris, tout en pointant sévèrement du doigt l’attitude de la clinique. «Qu’il y ait un manquement dans le process de gestion de l’arrivée des malades est une chose, que la direction de la clinique m’attaque personnellement et remette en doute ma parole pour le justifier est aussi grave qu’indigne», a-t-elle conclu. Même si cette histoire n’est peut-être pas terminée.