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UFC – Benoît Saint-Denis : «Si tout va bien, j'espère être à l'UFC Paris en septembre»

Benoît Saint-Denis affronte Ismael Bonfim ce samedi à l'UFC. [Icon Sport]

En lice ce samedi 1er juillet à l’UFC contre le Brésilien Ismael Bonfim, Benoît Saint-Denis fait son retour dans l’octogone après une blessure à la cheville. L’ancien des forces armées s’est confié à CNEWS à l’approche de ce combat.

C’est un gros morceau qui se présente à Benoît Saint-Denis. Et justement, c’est tout ce qu’il aime. Après une blessure à la cheville, le combattant MMA tricolore de l’UFC revient dans la cage samedi face à Ismael Bonfim, un Brésilien qui aime la «guerre».

Vous revenez d’une période de blessure, comment l’avez-vous vécue ?

Ce n’est jamais une période facile mais ça fait partie de la vie, de la carrière des combattants. Dans ces moments, il faut essayer de relativiser et surtout de se soigner le plus vite et de la manière la plus efficace.

Cette blessure est intervenue après un sparring. Est-ce que vous avez modifié votre approche des entraînements ?

Légèrement, au niveau de la lutte, au niveau de la qualité des partenaires et au niveau de l'intensité. La lutte, c’est l’une des disciplines les plus énergivores et qui est source de blessures dans le MMA.

Est-ce qu’une blessure change un combattant ?

Alors sur mon cas personnel, je ne pense pas non. En revanche, on revient surtout avec une grosse fraîcheur mentale parce qu'on a relâché l'activité pendant pas mal de temps. Au niveau de la mentalité, je pense que le fond reste le même.

On n'est pas dans le monde des Bisounours…

Contre Ismael Bonfim, à quel type de combat vous attendez-vous ?

Je m'attends à un combat engagé et intensif. Après, je suis dans ma catégorie de poids donc pas d'inquiétude. A moi de faire le travail. La clé sera sur le rythme du combat. C’est celui qui arrivera à imposer un combat qui lui convient qui remportera ce duel. A moi de jouer mes cartes.

C’est votre 4e Brésilien en 6 combats. Ça devient une habitude pour vous…

Le Brésil et les Etats-Unis, ce sont les deux pays qui ont le plus d’athlètes de haut niveau dans le MMA. Au Brésil, c’est presque un sport national derrière le football. Je suis allé en voyage là-bas, sur deux chaînes sur lesquelles je zappe, il y a du MMA. Le contingent brésilien doit représenter 30 à 40% de l'ensemble des combattants.

L’UFC Paris 2 aura lieu le 2 septembre. Est-ce que, malgré le court délai, ce sera un objectif ?

Bien sûr. Si tout va bien, j'espère être à l'UFC Paris en septembre ! Après, on n'est pas dans un monde de bisounours, ce sont les sports de combats. Ça devrait être un combat qui est dur, engagé, donc on verra bien. On verra bien comment ça va se passer.

Vous faites partie de la Bulgarian Top Team. C’est une fierté de voir autant de combattants devenir professionnels et en sortir ?

Gyom Peltier fait du très bon travail. La Bulgarian Top Team se porte très bien et il y a vraiment une évolution en France. Il y a quelques années, Guillaume avait trop de combattants par rapport au nombre d'organisations qui proposaient des combats, mais aujourd'hui c'est l'inverse, c'est-à-dire qu'ils galèrent à fournir des combattants à la demande des organisations tellement Il y en a.

L'interview de Benoît Saint-Denis dans L'Arène podcast

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