L'auteur présumé de l’agression du joueur de Rodez, qui a provoqué l'arrêt du match de Ligue 2, vendredi soir, entre Bordeaux et le club ruthénois, a été placé en garde à vue, ce samedi, avec trois autres supporters.
A l'origine du chaos. Au lendemain de l'interruption du match de Ligue 2 entre Bordeaux et Rodez, provoquée par l'agression d'un joueur de Rodez, quatre hommes ont été interpellés et placés en garde à vue, dont l'agresseur présumé.
Soupçonné d'être entré sur le terrain au moment de l'ouverture du score du club ruthénois et d'avoir violemment poussé le buteur Lucas Buades, le principal suspect, âgé de 45, est l'un des leaders des «Ultramarines», groupe d'ultra supporters de Bordeaux. Il est également habitant d'Annecy, autre club «victime» des incidents survenus au Matmut Atlantique. Car si la victoire de Rodez était validée par les instances, la formation haut-savoyarde serait reléguée en National.
Un coup de tête donné à un stadier
Concernant les trois autres hommes interpellés, ils sont eux aussi supporters du club girondin. Le premier est âgé de 29 ans et le deuxième de 30 ans. Ils ont tous les deux été placés en garde à vue pour s'être également introduits sur le terrain. Le troisième, âgé de 47 ans, aurait outragé et donné un coup de tête à un stadier.
Après l'agression du joueur, commotionné et incapable de reprendre le match, l'arbitre a mis fin à la rencontre malgré la présence de près de 42.000 supporters qui espéraient une victoire des Girondins pour une éventuelle remontée en Ligue 1.
La Commission de discipline de la Ligue de football professionnel doit se réunir «dès lundi pour étudier les suites à donner» à ces incidents. Et Bordeaux risque de lourdes sanctions.