A un peu moins d’un mois de Paris-Roubaix (9 avril), une quarantaine de chèvres et de montons sont mobilisés pour désherber le mythique secteur pavé de la Trouée d’Arenberg.
Un peu plus de deux kilomètres de long et 276.000 pavés. La Trouée d’Arenberg est un haut-lieu de Paris-Roubaix. Et à un peu plus de trois semaines de l’Enfer de Nord, le mythique secteur pavé est bichonné avant le passage de Dylan van Baarle, tenant du titre, et des participants grâce à une opération d’éco-pâturage. Depuis un mois, une quarantaine de chèvres et de moutons sont mobilisés pour désherber les lieux recouverts par les brins d’herbe, la Trouée d’Arenberg étant un site classé, protégé et interdit aux véhicules.
Pour préparer le parcours de #ParisRoubaix, le désherbage de la Trouée d'Arenberg se fait par éco-pâturage.
Dans le cadre de l'opération "Les Biquettes de l'Espoir", ce sont une 40aine de chèvres et moutons qui s'attèlent à désherber 2 300 mètres de pavés ! pic.twitter.com/Z7RPKTCzfo— Paris-Roubaix (@parisroubaix) March 15, 2023
«Parce que Paris-Roubaix ne sera jamais Wimbledon, des chèvres nettoient la trouée d’Arenberg depuis un mois», a posté, ce mercredi, le directeur de la course Thierry Gouvenou sur son compte Twitter, avec des photos des animaux. Et le résultat est spectaculaire. Dissimulés et à peine identifiables avant le début de cette opération baptisée «Les Biquette de l’espoir», les pavés sont désormais complétement découverts.
Parce que @parisroubaix ne sera jamais Wimbledon, des chèvres nettoient la trouée d'Arenberg depuis 1 mois.
Espoir Avenir. @WallersArenberg #cd59 pic.twitter.com/afHtEQDnSV— Gouvenou (@tgouvenou) March 15, 2023
Ces animaux, «en majorité des boucs car ils mangent plus», seront à l’œuvre jusqu'à une dizaine de jours avant le départ de la 120e édition de la «reine des Classiques» avant le passage d’«une balayeuse au dernier moment». Et cette technique de désherbage écologique, de plus en plus répandue, devrait être pérennisée dans les années à venir.