Nommé l’été dernier, Christophe Galtier pourrait diriger son dernier match à la tête du PSG en cas de nouvelle contre-performance, dimanche, lors de la venue de Lille au Parc des Princes.
Le temps de Christophe Galtier à la tête du PSG est-il compté ? L’entraîneur du club de la capitale est plus que jamais sous pression et aurait été sommé de rapidement redresser la barre. Et ce redressement passe impérativement par une victoire, dimanche, lors de la venue de Lille, pour la 24e journée de Ligue 1, sous peine de voir son avenir sérieusement s’obscurcir, voire même être scellé.
A Doha, les dirigeants commenceraient sérieusement à s’interroger sur ses capacités à diriger cette équipe, au regard de la série en cours de trois défaites consécutives toutes compétitions confondues (Monaco, Marseille, Bayern Munich). Une première depuis l’automne 2011, soit quelques mois après l’arrivée des Qataris. Mais ce ne sont pas les seuls reproches faits à Christophe Galtier, nommé l’été dernier pour succéder à Mauricio Pochettino.
L'émir rêve toujours de Zinedine Zidane
Le niveau de jeu affiché ces dernières semaines et les multiples changements de système tactique sont également pointés du doigt. Mais aussi certains choix dans ses compositions d’équipe qui commenceraient à agacer. Et face à cette situation, même un succès contre le Losc ne suffirait pas à le sauver dans un avenir proche.
Une nouvelle déconvenue à Marseille (26 février), ajoutée à une élimination en 8e de finale de la Ligue des champions contre le Bayern Munich (8 mars) ont de grandes chances de mettre un terme à son aventure dans la capitale. Et en cas de départ, les dirigeants penseraient toujours à Zinedine Zidane. L’émir rêve toujours du Ballon d’or 1998, qui était déjà sa priorité l’été dernier.
Mais l’ancien tricolore était, à l’époque, dans l’attente de l’équipe de France et s’imaginait prendre la place de Didier Deschamps, qui était en fin de contrat après la Coupe du monde. Mais l’actuel sélectionneur a finalement été prolongé sur le banc des Bleus jusqu’en 2026. Une chance pour Paris ?