De violentes bagarres ont éclaté dans un hôtel d’Antalya en Turquie, entre des joueurs du club ukrainien du FC Minaj et de l’équipe russe du Shinnik Yaroslavl. Plusieurs d’entre eux ont été blessés.
Plusieurs clubs ukrainiens et russes profitent actuellement de la trêve de leur championnat pour effectuer des stages dans d’autres pays. C’est le cas du Shinnik Yaroslavl, qui évolue en 2e division russe, et du FC Minaj, équipe de 1ère division ukrainienne, qui ont pris la direction de la Turquie. Et les deux formations se sont malencontreusement retrouvées dans le même hôtel, situé à Antalya, en raison du tremblement de terre qui a frappé le pays en début de semaine dernière, provoquant de violentes bagarres entre les joueurs et les staffs.
La situation a dégénéré une première fois lorsque des membres du FC Minaj ont pris à partie l’entraîneur du club russe pour le forcer à chanter l’hymne national ukrainien. L’ensemble des protagonistes est sorti dans la rue, où une bagarre générale a éclaté, impliquant des employés de l’hôtel qui ont tenté de ramener le calme. Un peu plus tard, alors que les esprits s’étaient apaisés, plusieurs joueurs des deux équipes étaient présents dans le même ascenseur, déclenchant de nouvelles échauffourées toutes aussi violentes à l’intérieur puis au rez-de-chaussée.
In #Turkey, the football players of the Russian "Shinnik" and the Ukrainian "Minaj" were settled in the same hotel. Here is the result. pic.twitter.com/ju9erbqa9X
— NEXTA (@nexta_tv) February 14, 2023
La police a alors été appelée sur place pour apaiser la situation et éviter de nouveaux incidents, lors desquels au moins quatre joueurs du Shinnik Yaroslavl ont été blessés. Certains d’entre eux auraient été conduits à l’hôpital avec des côtes et des doigts fracturés.
Le club russe, qui a affirmé avoir effectué sa réservation dans cet hôtel en novembre dernier, a décliné toute responsabilité dans ces affrontements, assurant que ses joueurs avaient réagi en équipe face aux attaques, et indiqué qu’il avait changé d’hôtel pour éviter d’autres conflits.