La combattante française Assia Miri, qui sera en lice ce vendredi soir à ARES 11, fait partie de la toute nouvelle génération du MMA tricolore. Rencontre avec une graine de championne.
Ce vendredi, au Dôme de Paris, le public pourra découvrir, ou redécouvrir Assia Miri, lors d'ARES 11. La jeune combattante française de MMA va disputer son deuxième combat dans l’octogone en affrontant Fabiola Pidroni. Une opposition qui devait avoir lieu en décembre, mais l'Italienne était malade la veille du combat.
En tout cas, il ne faut surtout pas se fier à son âge (19 ans) et à son physique de jeune première. Dans la cage, Assia Miri détonne. Il faut dire que les sports de combat, elle connaît. Et ce, depuis son plus jeune âge.
Assia a commencé par la boxe thaï à 6 ans. Elle a été deux fois championne du monde, dix fois championne de France de muay-thaï, avec un total de 130 combats pour 108 victoires.
«Je faisais de la gym. Et à 6 ans, je me souviens qu’il y avait la salle de boxe à côté, se souvient-elle. Je passais ma vie à la fenêtre. Je voulais absolument en faire. Au début, ma mère n'était pas pour du tout. Puis au final, elle a fini par accepter, elle ne regrette pas.»
Du ring à l'octogone
Puis, elle a donc décidé de laisser les rings thaï pour entrer dans les octogones de MMA. Un autre univers qu’elle adore, même si évidemment ce fut compliqué lors de ses débuts. «J’étais perdue, se souvient-elle. Je ne savais pas où mettre mes mains, mon corps… ça m’a un peu saoulée mais j’ai appris avec de très bons coachs.»
Licenciée à la MMA Factory, Assia Miri a des coachs de renoms comme Fernand Lopez, qui n’est plus à présenter, ou encore Damien Lapilus. De quoi lui permettre de gravir les échelons et de devenir une athlète MMA accomplie.
«J’ai encore des choses à améliorer, confie-t-elle. C’est logique, j’ai commencé il n’y a pas longtemps. Mais je me plais dans la cage. Je me sens à l’aise. Je n’ai aucune pression.»
Et cette grande fan du manga Naruto va encore le prouver ce vendredi soir, au Dôme de Paris.