Les obsèques du Roi Pelé, décédé le jeudi 29 décembre à l’âge de 82 ans, auront lieu ce mardi 3 janvier au Brésil, dans l’intimité après un dernier hommage au stade du Santos FC.
L’ultime adieu au «Roi». Les obsèques de Pelé, décédé jeudi 29 décembre à l’âge de 82 ans, auront lieu, ce mardi, au Brésil dans l’intimité. Mais avant, le seul homme aux trois Coupes du monde aura le droit, dès ce lundi, à un dernier hommage de tout un peuple toujours très affecté par sa disparition. La dépouille d’Edson Arantes do Nascimento, son vrai nom, a quitté, ce lundi matin, l’hôpital Albert-Einstein, où il a rendu son dernier souffle, pour rejoindre le stade du Santos FC, dont il a porté les couleurs entre 1956 et 1974.
Así llegó el cuerpo de Pelé al Estadio Urbano Caldeira, lugar en el que se le dará su último adiós.
@OmarVV9, enviado especial.#Pelé pic.twitter.com/1e5s7w5b3e— TV Azteca Deportes (@AztecaDeportes) January 2, 2023
Ce convoi de près de 80 kilomètres a été encadré par la police militaire jusqu’à son arrivée dans l’antre du club brésilien. Son cercueil a ensuite été installé au milieu de la pelouse, où tous les fans de la légende brésilienne pourront se recueillir pendant 24 heures. Devant l’affluence attendue pour cette veillée funèbre, deux grandes tentes ainsi que plusieurs barrières ont été installées sur le terrain et un important dispositif de forces de l'ordre a été mis en place. De nombreuses personnalités sont évidemment attendues comme le président Lula, qui a été investi dimanche soir, ou encore le président de la Fifa Gianni Infantino, qui a fait son arrivée en début d'après-midi.
Mardi, Pelé quittera le stade Vila Belmiro et passera une dernière fois devant la maison de sa mère Dona Celeste, toujours en vie et qui a fêté ses 100 ans en novembre dernier, avant de rallier le Memorial Necropole Eucumênica. C’est dans ce grand cimetière vertical qu’auront lieu ses funérailles. La cérémonie se fera dans l'intimité car seuls sa famille et ses proches pourront y assister. Pelé reposera ensuite au 9e étape. Un emplacement qu’il avait lui-même choisi plusieurs années avant sa disparition pour avoir vue sur le stade Vila Belmiro et veiller sur le Santos FC. Le club de sa vie.