A 24h de la finale de la Coupe du monde de football contre l’Argentine, des joueurs de l’équipe de France sont touchés par un mystérieux virus. Parmi les différentes maladies évoquées, le virus du chameau inquiète particulièrement les organisateurs.
Amputée d’Adrien Rabiot et de Dayot Upamecano lors de la demi-finale contre le Maroc, l’équipe de France espère retrouver toutes ses forces pour la finale contre l’Argentine demain. Entrés en compétition sans ses grands noms à l’instar de Karim Benzema, Paul Pogba ou encore N’Golo Kanté,les Bleus doivent affronter un adversaire coriace et inattendu : un virus.
En effet, plusieurs joueurs sont tombés malades en pleine compétition. Alors qu’Adrien Rabiot et Dayot Upamecano semblent rétablis, ce sont désormais Kingsley Coman, Ibrahima Konaté et Raphaël Varane qui seraient touchés. Et pour cause, ils n’ont pas participé à l’entraînement de vendredi afin d’être «ménagés» pour le dernier match d’après l’encadrement.
Un virus de la famille des coronavirus
Le staff de l’équipe de France prend ses précautions afin de mieux protéger l’ensemble des joueurs du fameux «syndrome viral» qui circule. Si aucun nom n’a été avancé sur le mal qui touche les Bleus, plusieurs hypothèses sont évoquées : Covid-19, grippe ou encore virus du chameau.
Cette infection, aussi appelée «fièvre du chameau», fait partie de la famille des coronavirus, dont les symptômes sont assez proches du Covid-19 : fièvre, voies respiratoires encombrées, toux, maux de tête... Ils sont très similaires à ceux contractés par les joueurs de l’équipe de France, mais également par l’équipe de Suisse.
Battus 6-1 par le Portugal en 8e de finale, les joueurs helvètes n’avaient pas caché leur état de forme médiocre dû à un virus qui «circulait dans l’hôtel» d’après leur entraîneur, Pierluigi Tami. Ce virus toucherait donc les joueurs, mais également les journalistes, ainsi que les spectateurs.
30% de mortalité
Cette maladie locale est également appelée MERS (middle east respiratory syndrome coronavirus). Repéré pour la première fois en Arabie Saoudite en 2012, le virus du chameau a fait 938 décès pour 2.600 cas rapportés à l’OMS, dans douze pays de la région du Moyen-Orient. Avec environ 30% de décès, ce virus semble particulièrement dangereux. Toutefois, ce chiffre est à relativiser. Les cas bénins n'ont pas été comptabilisés.
Son mode de transmission est bien différent de celui du Covid-19 : un simple contact avec des chameaux peut suffire à contracter la maladie. En revanche, la transmissibilité interhumaine est mise en doute. Voilà pourquoi le niveau d’alerte n’est pas très élevé et qu’on ne peut pas affirmer avec certitude que c’est le mal qui touche l’équipe de France.