La Fédération internationale de l’automobile a déclaré, ce vendredi 2 décembre, que le Grand Prix de Chine n’aura pas lieu en 2023 en raison de la situation sanitaire dans le pays.
Le Grand Prix de Chine de Formule 1, qui devait avoir lieu le 16 avril 2023 à Shanghai, est annulé en raison des «difficultés actuelles présentées par la situation du Covid-19» dans le pays, ont annoncé vendredi les organisateurs du championnat du monde dans un communiqué.
La Formule 1 n'est plus venue depuis 2019 en Chine, où les restrictions sont encore drastiques pour lutter contre la pandémie. Des «options alternatives» sont étudiées par la F1 pour remplacer l'événement, et maintenir un calendrier de 24 courses, ce qui serait un record.
Une saison à 23 GP
Si la F1 ne remplace pas l'événement, une saison à 23 courses (dont la première à Bahreïn le 5 mars) serait tout de même un record, pour l’instant, la saison record étant de 22 Grands Prix. Une semaine après un article de la BBC indiquant cette annulation, la F1, qui avait démenti, a finalement confirmé, après un nouveau «dialogue avec le promoteur et les autorités compétentes».
Une politique «zéro Covid»
Cette décision intervient après une vague de manifestations de colère en Chine contre les restrictions sanitaires et pour davantage de libertés, le week-end dernier. Et ce malgré, cette semaine, des signes d'un possible allègement, par les autorités, de leur stricte politique «zéro Covid».
The 2023 Chinese Grand Prix will not take place due to the ongoing difficulties presented by the COVID-19 situation#F1 pic.twitter.com/RQaEplXJvA
— Formula 1 (@F1) December 2, 2022
Selon la BBC, le personnel de la F1 n'aurait pas été exempté des exigences de quarantaine en cas d'infection par le Covid-19, rendant une venue dans le pays très risquée pour les équipes dans un calendrier très serré. L'absence de la Chine, pour la quatrième saison consécutive depuis le début de la pandémie, laisse un vide entre le Grand Prix d'Australie le 2 avril et celui en Azerbaïdjan le 30.
Pour espérer rester à 24 courses, la F1 peut compter sur un réservoir de prétendants, comme l'expliquait à l'AFP fin octobre le PDG de la F1, Stefano Domenicali, en marge du Grand Prix du Mexique : «il y a beaucoup d'autres pays qui voudraient accueillir un Grand Prix. Demain matin, on pourrait signer avec sept ou huit autres pays en plus».