Cristiano Ronaldo a confié dans une longue interview publié par The Sun, dimanche soir, qu’il se sentait «trahi» par Manchester United.
Il a tout lâché. Dans une longue interview accordée à Piers Morgan, éminent journaliste britannique, Cristiano Ronaldo, qui traverse une mauvaise saison avec Manchester United, est revenu sur de nombreux sujets. Il s’est notamment dit «trahi» par les Red Devils.
Il se sent trahi par Manchester United
«Je me suis senti trahi. Je ne devrais peut-être pas dire ça mais je m'en fiche, les gens doivent entendre la vérité. Oui je me sens trahi et j'ai le sentiment que certaines personnes ne veulent pas de moi ici, cette saison mais aussi la saison dernière.»
Sa relation avec Eric Ten Hag, son manager
«Je n'ai pas de respect pour lui (Ten Hag) parce qu'il ne montre pas de respect envers moi. Si tu n'as pas de respect pour moi, je ne vais pas en avoir pour toi.»
Sur les critiques de Wayne Rooney
«Je ne sais pas pourquoi il me critique autant... probablement parce qu'il a terminé sa carrière et que je joue toujours au haut niveau.»
Manchester City-Manchester United
«J'ai suivi mon cœur. Il (Sir Alex Ferguson) m'a dit : "C'est impossible que tu ailles à Manchester City" et j'ai dit : "OK, Boss".»
Ses envies pour Manchester United
«Je veux le meilleur pour le club, mais il y a certaines choses qui ne nous aident pas à atteindre le haut niveau comme City, Liverpool et même maintenant Arsenal... Un club de cette dimension devrait être au sommet, mais ce n'est pas le cas. (…) Depuis le départ de Sir Alex [Ferguson], je n'ai vu aucune évolution dans le club. Rien n'avait changé. (…) J'aime Manchester United, j'aime les fans, ils sont toujours de mon côté, mais s'ils veulent faire les choses différemment... ils doivent changer beaucoup, beaucoup de choses.»
L'épisode de sa fille malade
«Il n’y a eu aucune empathie pour ma fille malade... Je n'ai pas pu participer à la pré-saison de Manchester United car ma fille de trois mois a été hospitalisée. Je me suis senti blessé car les dirigeants ont douté de moi quand je leur ai donné la raison de mon absence.»