La FIFA a adressé un courrier à la fédération tunisienne de football après les propos tenus par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Kamel Deguiche, qui a évoqué la dissolution du bureau fédéral de la Fédération tunisienne de Football.
Le match France-Tunisie pourrait ne pas avoir lieu lors de la prochaine Coupe du monde de football, qui se tiendra au Qatar du 20 novembre au 18 décembre prochain. En effet, la Fifa a adressé, le 24 octobre dernier, un courrier à la Fédération tunisienne de Football (FTF) après les dernières déclarations du ministre de la Jeunesse et des Sports, Kamel Deguiche, qui a évoqué la possibilité de dissoudre le bureau fédéral. Le média mosaique.fm a réussi à se procurer une copie de cette lettre.
Une fédération doit être indépendante
«Il a été porté à notre attention que les autorités étatiques sembleraient vouloir s’immiscer dans les affaires et la gestion de la FTF. À cet égard, nous souhaiterions vous rappeler que les associations membres de la FIFA sont statutairement tenues de gérer leurs affaires de manière indépendante et sans influence indue de tiers. Tout manquement à ces obligations peut entrainer des sanctions prévues dans les statuts de la FIFA, pouvant aller jusqu'à la suspension de la fédération concernée», peut-on lire dans cette lettre.
La FIFA a laissé plusieurs jours aux dirigeants tunisiens pour faire un point sur la situation entre la fédération et le gouvernement. Si le risque d’exclusion reste très faible à ce jour, la situation pourrait s’envenimer et les Tunisiens être privés de Mondial. Si l’ingérence de l’État était avérée et le pays exclu de la Coupe du monde, il faudrait trouver un remplaçant aux Aigles de Carthages dans le groupe des Bleus, qui est aussi composé de l’Australie et du Danemark.
Meilleure nation internationale au niveau des pays qui n’ont pas été qualifiés pour le Mondial, l’Italie peut rêver à nouveau d’une participation à la prochaine Coupe du monde. Dans le même temps, les appels se sont multipliés pour exclure l’Iran, suite au soutien militaire que les dirigeants du pays apporteraient à la Russie.